L'inflation japonaise de mai est ressorti conforme au consensus. L'IPC brut s'est accéléré au rythme de 3.7% comme attendu, contre 3.4% au mois précédent. Le taux de chômage a baissé de 3.6% à 3.5%. Ces bonnes statistiques n'ont pas poussé les cross JPY à la hausse. L'USD/JPY a effacé les stops sous 101.40 pour toucher 101.32 (plus bas mensuel). La demande de fin de mois/trimestre/semestre a été le principal élément directeur cette nuit. Avant la clôture, les traders européens et américains devraient adhérer à la dynamique négative intraday compte tenu de la cassure de la MM200j. La zone de demande déterminante se situe à 100.76/101.01 (plus bas 2014 / Fibonacci à 50% de la hausse d'octobre 2013 – janvier 2014 et optionalité).
En Australie, Christopher Kent (RBA) a déclaré qu'il n'y avait pas de signe d'une bulle de crédit spéculative sur le marché immobilier, ajoutant que les investissements devraient rester solides. L'AUD/USD a progressé à 0.9440 essentiellement à la faveur de l'affaiblissement du dollar. Une solide résistance se tient à 0.9445/0.9461 (plus haut hebdomadaire / pic 2014). Les indicateurs de tendance et de dynamique sont légèrement positifs. Une clôture journalière au-dessus des 0.9385 devrait maintenir le biais à la hausse.
Le NZD/USD a marqué un nouveau plus haut annuel (0.8794) dans les premiers échanges. Parmi les monnaies du G10, l'intérêt croissant du carry trade profite plus particulièrement au kiwi, dans la mesure où la RBNZ resserre déjà sa politique monétaire. La résistance technique s'établit à 0.8805 (bande supérieure de Bollinger 30 jours et barre psychologique). Le biais reste nettement positif.
Le câble est demandé après l'annonce hier par Mark Carney de mesures macro-prudentielles plus légères que prévu pour apaiser le marché du logement britannique. Des restrictions plus fortes "ralentiraient le marché immobilier et impacteraient en outre la reprise", a indiqué le gouverneur de la Banque d'Angleterre. Le GBP/USD a grimpé à 1.7040 hier à Londres. Les traders asiatiques ont porté le cross à 1.7052 cette nuit. La vigueur du câble reste plafonnée sous le pic des 1.7063, le rapport semestriel de stabilité financière n'ayant pas fait état de modification de la politique monétaire actuelle et des taux d'intérêt à un plus bas record. Le biais est nettement positif. Des demandes liées aux options sont placées au-dessus des 1.7050 pour une expiration ce jour. L'EUR/GBP s'est affaissé à 0.79829 post-FPC. Il est dans une phase de reprise malgré les débouclages d'hier. Des offres sont présentes avant la MM21j (0.80456). Le PIB final du premier trimestre attendu à 8h30 GMT devrait déclencher une certaine volatilité.
L'EUR/USD s'est replié à 1.3576 hier à New York après la publication du PCE déflateur US ressorti à 1.8% en mai, à son plus haut depuis octobre 2012. Les volumes faibles et les paris shorts sur l'USD ont rapidement ramené le cross au-dessus de sa MM21j (1.3597). L'EUR/USD reste globalement dans le même range. Les IPC espagnol et allemand ne devraient pas déclencher de cassure. La résistance majeure se trouve à 1.3673/93 (MM200j et 50j).
Le calendrier économique de ce vendredi comprend l'indice des prix à l'importation allemands m/m et a/a (mai), le PIB t/t et a/a (T1 final), les dépenses de consommation et l'IPP m/m et a/a (mai) en France, les ventes de détail espagnoles m/m et a/a (mai), les IPC espagnol et allemand a/a (préliminaire juin), les ventes de détail m/m et a/a (mai) et la balance commerciale de la Suède, le taux de chômage norvégien (juin), la confiance des entreprises et le sentiment économique (juin) en Italie, le PIB t/t et a/a (T1 final), la balance courante et les investissements totaux des entreprises t/t et a/a au Royaume-Uni, les indices de confiance économique, industrielle, des services et des consommateurs (juin) de la zone euro, les prix des matières premières et des produits industriels m/m au Canada et l'indice de confiance de l'université du Michigan (final juin).