Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Ce mardi 12 novembre se traduit par une succession de giboulées au-dessus du Palais Brongniart… et autant de rafales de records absolus qui s’enchaînent, d’abord à Paris, puis en Europe, puis à New York.
En voici un 6ème en 7 séances pour le CAC40 “GR” à 16 070 points (+29% depuis le 1er janvier) et pour le CAC “PX1” (+0,6% à 5928 et +25,4% annuel).
Les records pleuvent également à Wall Street : +0,3% sur le “Dow” à 27 770, +0,4% sur le S&P500 à 3103 et +0,5% sur le Nasdaq à 8510 (dans le sillage des semi-conducteurs), plus haut absolu également pour le Wilshire 5000.
Sans surprise, et de façon incontournable, les mêmes programmes d’achats exécutent inlassablement et obstinément le ramassage du même panel de “stars” depuis le 3 janvier.
Les semi-conducteurs sont pour la 100ème fois de l’année à la pointe de la course aux records sur le Nasdaq-100 (+0,5% à 8.265) et notre unique représentant du secteur au sein du CAC40 s’envole dans la stratosphère: STMicroelectronics (PA:STM) prend +2,2%, +60% depuis fin août depuis et +105% depuis le 3 janvier.
Oui, +105%… il est donc impossible de ne pas en tapisser les portefeuilles, sinon, impossible de coller au “benchmark” du CAC40.
Spirale auto-réplicative sans fin.
Jusqu’à l’emballement final: cette hausse incoercible coche toute les cases.