"Un range de 50 points qui commence à agacer au possible les opérateurs car évidemment ce sera quand plus personne ne songera à une extraction de la bande de terrain de l'échiquier du graphique que les courbes prendront la clef des champs. Et comme toujours, le mouvement sera violent." C'était dans le début de l'édito du Foxy Trading Club de la bourse de Paris hier ! Des lignes prémonitoires qui ont eu un effet dévastateur sur les applications dans les carnets de trading assurément. En effet, sans prévenir, les investisseurs ont donc pris "leurs "fameux bénéfices" (expression bien utile qui permet d'expliquer à elle-seule une forte chute indicielle lorsque celle-ci n'a pas trop de légitimité). On sent là les premières gelées hivernales...
C'est enfin arrivé... Les actions préférées des Français sont tombées lourdement mardi. Inutile de fait de revenir sur le pourquoi du comment. Les vieux singes ont compris qu'il ne faut jamais tenter d'analyser les sautes d'humeur de Dame Bourse... Puis, ne dit-on pas que "Souvent femme varie" ? Et de compléter le proverbe "Et bien fol est qui s'y fie !". Bref, tout est alors dit sur le caractère instable de nos chères cotations du cac40 (n'évoquons pas la frivolité féminine s'il vous plaît ! -Mais non Mesdames... Rassurez-vous : loin de nous l'idée de croire à une quelconque inconstance de votre part ! L'affaire est close. Sic). Ainsi, selon ce que nous mentionnons régulièrement en vue de ne pas perdre le nord quand il convient de disserter sur d'"étranges variations" de notre indice phare du palais Brongniart, voici l'exclamation idoine : "C'est la bourse !"
Une ouverture au plus haut et une cloche au plus bas la veille. Un joli marubozu yin qui ne souffre d'aucune contestation sur le théâtre des bougies japonaises (sauf pour qui est resté à croire à un rebond en intraday -pestant au possible contre ce fichu indice !- tandis que la bourse de Paris n'aura en définitive fait que plonger en glissade larvée durant toute la session, ndlr). Gageons que les salles de marché ont tenu par précaution à sortir les plus-values avant les grands rendez-vous de la semaine. Puis, on remet sur le tapis le commencement possible des retraits d'injections de la Fed ("tapering") car l'oncle Sam publie de belles statistiques... Voilà qui rassure quant à cette baisse ! Un soupçon de prétexte allégué histoire de montrer que ces dégagements nourris étaient véhiculés par un mobile ! Non mais "What did you expect ?" Bien sûr... Il n'empêche que les -2.6% de mardi auront échappé à beaucoup de monde a priori !
Techniquement, la violence de la baisse incite à la prudence ce mercredi au moment de faire le papier du cac 40. La jambe haussière des 4100 aux 4350 ne daigne guère nous apporter d'éclairage efficace en vue de tracer le canevas de day trading. Nous nous retranchons plutôt sur la vague verte ayant conduit la bourse de Paris des 3930 (de fin août) jusqu'au pic annuel in fine. Le ratio des 50% de retracement indique environ 4145. Il s'agit d'un point intéressant à ne pas négliger. Cependant, à l'aune de ce qui était annoncé en direct sur le mur communautaire, cette correction paraît trop puissante pour ne pas appeler à être corrigée ! Tentons d'émettre un range de trading afin d'encadrer les oscillations de 4225 (milieu du long chandelier noir de mardi) aux 4165. Attention aux nombreuses statistiques de part et d'autre de l'Atlantique...
La suite avec nos analyses forex en ce mercredi sur le Foxy Trading Club.