Les récentes données macroéconomiques ont alimenté le renforcement du dollar américain par rapport à la livre sterling.
Les remarques du président de la Fed, Jerome Powell, hier, ont jeté de l'huile sur le feu.
Avec des données décevantes sur le marché du travail britannique et des attentes croissantes de réduction des taux au Royaume-Uni, la paire GBP/USD pourrait continuer à baisser.
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Les données macroéconomiques de la semaine dernière ont entraîné un renforcement du dollar US par rapport à la livre sterling, ce qui s'est traduit par un mouvement de baisse de la paire de devises GBP/USD. Ce mouvement s'explique principalement par les inquiétudes suscitées par la fermeté de la politique de la Fed jusqu'à la fin de l'année.
Hier, le président de la Fed, Jerome Powell, a jeté de l'huile sur le feu en déclarant que la lutte contre l'inflation n'était pas encore terminée. Il a laissé entendre que les taux d'intérêt pourraient rester élevés plus longtemps qu'initialement prévu au début de l'année.
Les données britanniques alimentent la tendance baissière de la paire GBP/USD
Les données du marché du travail britannique publiées hier ont provoqué une baisse de la paire GBP/USD car elles se sont avérées moins bonnes que prévu, en particulier en ce qui concerne le taux de chômage.
Les spéculations vont bon train : la Banque d'Angleterre réduira-t-elle ses taux d'intérêt avant la Fed ? Les doutes concernant une éventuelle baisse des taux aux États-Unis ont dopé le dollar américain.
La principale inquiétude reste l'inflation de base qui, selon les derniers chiffres, s'est établi à 3,8 %, légèrement au-dessus des prévisions.
Si l'on regarde de plus près, on peut se concentrer sur les services hors approvisionnement en énergie, qui ont enregistré une hausse de 5,4 % en glissement annuel au mois de mars. Tant que les pressions ne se relâcheront pas dans ce secteur, il est peu probable que nous assistions à un retour durable de l'inflation vers le niveau cible.
Actuellement, la première baisse des taux d'intérêt aux États-Unis est attendue en septembre, avec une probabilité inférieure à 46 %. En revanche, la probabilité d'une baisse au Royaume-Uni est actuellement plus élevée pour le mois d'août, à 66 %.
En outre, le président Bailey a souligné lors de la dernière réunion de la Banque d'Angleterre que la possibilité d'un assouplissement de la politique monétaire pourrait être envisagée dès la prochaine réunion en mai.
L'inflation britannique pour mars a été légèrement supérieure aux prévisions, mais elle n'a pas provoqué beaucoup de mouvement sur le marché car elle correspondait étroitement aux attentes. Les données annuelles sur la consommation et l'inflation sous-jacente n'ont dépassé les estimations que d'une faible marge de 0,1 point de pourcentage.
Les dernières données montrent que les prix sont légèrement plus élevés que prévu pour des articles importants, mais dans l'ensemble, il y a une tendance positive au ralentissement des prix, contrairement à ce qui se passe aux États-Unis.
Cela suggère que ceux qui parient sur la livre contre le dollar pourraient être perdants, ce qui entraînerait de nouvelles baisses de la paire GBP/USD.
La paire GBP/USD poursuit sa tendance baissière
Après avoir cassé un niveau de support crucial autour de 1,25, la paire GBP/USD a ouvert la voie à la poursuite de la tendance baissière.
Les vendeurs ont pour prochaine cible la zone de demande située sous le niveau de 1,23. A court terme, le plus important est de savoir dans quelle direction le marché sortira de la récente consolidation qui s'est produite depuis le début de la semaine.
Toute tentative de hausse de la paire pourrait se heurter à une résistance proche du niveau de 1,25, qui était un support mais qui agit maintenant comme une résistance. Un rebond plus important pourrait rencontrer des obstacles autour de la ligne de tendance descendante.
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Avertissement : l'auteur ne possède aucune de ces actions. Ce contenu, préparé à des fins purement éducatives, ne peut être considéré comme un conseil en investissement.