Là où l’action Meta Platforms (NASDAQ:META), maison mère de Facebook, s’est effondrée de près de 25% sur la seule séance de jeudi dernier, l’obligation à maturité 2027 fait preuve de stabilité sur le secondaire.
Certes, la valeur affiche une décote de sept points en regard de son prix d’émission, qui est essentiellement imputable à la remontée des taux d’intérêt et donc moins à un risque de crédit lié au géant de la tech.
Il y a deux mois, Meta Platforms plaçait pour rappel son emprunt obligataire inaugural et levait pour l’occasion 2,75 milliards de dollars (2,7 milliards d'euros).
Pour séduire les investisseurs, le groupe fondé par Mark Zuckerberg avait dû s’acquitter d’un rendement annuel à l’émission de 3,55%, rendement qui pointe désormais à 5,36%, sur base d’un cours indicatif proche des 92% du nominal.
La résilience de l'obligation en regard du la chute de l’action s’explique par le rating d’excellente qualité attribué à la dette de Meta par Standard & Poor’s, à savoir "AA-" en catégorie Investment Grade. D’autre part, Meta Platforms est relativement peu endetté.
Défiance en bourse
C’est donc une tout autre histoire en bourse où la nouvelle correction de la valeur porte à plus de 70% sa chute depuis le 1er janvier.
L’empire des réseaux sociaux, qui chapeaute Facebook mais aussi Instagram et WhatsApp pour ne citer qu’eux, a signé sur la période couvrant juillet à septembre son second trimestre de baisse consécutif en termes de chiffre d’affaires.
Le bénéfice net a lui fondu de plus de moitié à 4,4 milliards de dollars (4,4 milliards d'euros), signant un quatrième repli en autant de trimestre.
En début d’année, la société avait déjà chuté en bourse à l’annonce d’une perte d’utilisateurs, la première de son histoire, sur son réseau social d’origine qu’est Facebook.
Au troisième trimestre, 3,71 milliards de personnes ont utilisé au moins un fois par mois des services du groupe, soit seulement 1,6% de plus comparé au trimestre précédent.
On le sait, le numéro un mondial du secteur subit la concurrence de TikTok, du nom de cette application chinoise qui s’est révélée pendant la pandémie et qui fait fureur auprès des adolescents.
Mais derrière les déboires de Meta, il y a surtout un autre géant de la tech, en l'occurrence Apple (NASDAQ:AAPL), dont la nouvelle politique de confidentialité empêche d'envoyer des publicités ciblées aux utilisateurs, de quoi faire pâtir le numéro deux mondial de la publication en ligne.
Et ce d’autant que les annonceurs sabrent dans leurs dépenses en la matière, sur fond de refroidissement de la conjoncture économique.
En outre, les investisseurs se montrent sceptiques quant à la capacité de la société à innover. A ce titre, la promesse du Metaverse, du nom de cet espace virtuel cher à Mark Zuckerberg et qui requiert d’importants investissements, ne semble pas séduire.
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