Oblis fait le point sur l’évolution des obligations Nyrstar. Depuis notre dernier focus sur l'entreprise datant du 21 mai dernier, les emprunts du spécialiste du zinc se sont stabilisés sur le marché secondaire.
A l’époque tant l’action que les obligations Nyrstar (BRU:NYR) avaient été durement sanctionnées, les investisseurs doutant des capacités du groupe à financer les coûts supplémentaires liés au redéveloppement de la fonderie australienne de Port Pirie.
Pour rappel, ce projet de redéveloppement dans lequel sont engagés Nyrstar, le gouvernement d'Australie-Méridionale et l'EFIC (l'agence de crédit à l'exportation du Gouvernement fédéral australien) doit transformer la fonderie de Port Pirie en une unité moderne de récupération et de raffinage des métaux. Le 23 mai dernier, Nyrstar indiquait que le coût d'investissement du projet représentait en ce qui le concernait 338 millions d'euros, contre 231 millions d'euros initialement prévus.
La question du financement de ces 107 millions d'euros supplémentaires semblait poser question aux yeux des investisseurs, au même titre que le financement des nombreux autres projets en cours du groupe.
Depuis lors, les deux principaux emprunts obligataires de la compagnie se sont repris et ensuite stabilisés sur le marché secondaire.
En ce qui concerne l'obligation à échéance 2015 et au coupon de 5,50%, il faut compter sur un prix indicatif de 100,30% du nominal pour se la procurer. Le rendement est porté en conséquence à 4,97%.
Pour ce qui est de l'obligation à échéance 2016 et au coupon de 5,375%, elle se négocie autour des 99,50% du nominal, équivalent à un rendement de 5,62%.
Ces deux obligations sont toutes deux négociables par coupures de 1.000 euros et ne bénéficient d'aucun rating.