Le Bureau of Economic Analysis devrait annoncer demain (25 janvier) que la production américaine a fortement ralenti au quatrième trimestre, après la hausse exceptionnellement forte du troisième trimestre.
Mais le rapport du PIB de jeudi devrait également montrer que la croissance a été modérée au cours des trois derniers mois de 2023 - des nouvelles qui soutiendront l'idée d'un "atterrissage en douceur" qui a été populaire auprès de certains économistes.
La croissance du quatrième trimestre devrait augmenter de 2,0 % (taux annuel corrigé des variations saisonnières), selon l'estimation médiane d'aujourd'hui pour un ensemble de prévisions immédiates compilées par CapitalSpectator.com. Cette estimation contraste avec la forte hausse de 4,9 % enregistrée au troisième trimestre.
Les prévisions actuelles de 2,0 % représentent également une estimation légèrement plus élevée par rapport à la série de chiffres de la semaine dernière.
Les prévisions relativement stables sur ces pages dans la fourchette de 1,5 % à 2,0 % au cours du dernier mois environ permettent d'attribuer un niveau de confiance élevé au fait que le rapport de demain révélera un ralentissement important au quatrième trimestre qui entre dans la catégorie des scénarios d'"atterrissage en douceur".
Dans l'ensemble, les économistes semblent d'accord. Le consensus des prévisions d'Econoday pour la publication du PIB de demain est également une augmentation de 2,0 %.
La vigueur des dépenses de consommation devrait être l'une des principales raisons de la résistance de la croissance au quatrième trimestre.
Les dépenses de consommation personnelle devraient augmenter à un rythme annuel de 2,5 %, bien en deçà du gain de 3,1 % du troisième trimestre, selon le sondage d'Econoday.
Mais cela reflète toujours une consommation robuste, qui contribuera à maintenir l'économie en pleine effervescence grâce au profil du quatrième trimestre.
"L'inflation ralentit relativement vite. Les marchés du travail ralentissent, mais pas aussi rapidement. L'effet net de tout cela va continuer à stimuler les revenus réels", déclare Neil Dutta de Renaissance Macro Research.
"Ce n'est pas une économie qui tourne à plein régime, mais c'est une économie qui tourne à plein régime.