Inutile de le dire, la séance du jour sera marquée par les décisions monétaires de la Banque d’Angleterre (BoE) et de la Banque centrale européenne (BCE). Du côté des Etats-Unis, après la publication des prix à la production, on s’intéressera à l’indice des prix à la consommation au titre du mois d’août et aux inscriptions hebdomadaires au chômage pour la semaine terminée au 8 septembre. Enfin, les indices européens ont ouvert ce matin en territoire positif grâce à la reprise des négociations entre la Chine et les Etats-Unis sur le dossier commercial. Sur le front des entreprises, la présentation des nouveaux iPhones d’Apple (NASDAQ:AAPL) devrait porter le titre ce jour. En France, le secteur automobile et bancaire devrait soutenir le CAC 40.
Un « Beige Book » défavorable pour l’économie américaine
Aux Etats-Unis, le « Beige Book » de la Réserve fédérale (Fed) a fait état d’une nette contraction des investissements des entreprises en raison tensions commerciales à l’échelle internationale. En effet, d’après le document, « La plupart des régions font état de préoccupations et d'incertitudes tenant aux tensions commerciales, surtout, mais pas exclusivement, parmi les industriels ». Outre le décalage ou la réduction des investissements, la guerre commerciale sino-américaine débouche de plus en plus sur une augmentation des coûts de revient des entreprises du secteur industriel et des services. Néanmoins, le constat dressé par le « Beige Book » ne devrait pas empêcher le FOMC de relever les taux directeurs de 25 points de base lors de sa prochaine réunion de politique monétaire.
D’après le département de l’Energie américain (DoE), les stocks hebdomadaires de brut se sont contractés de 5,3 millions de barils pour la semaine achevée au 7 septembre. En revanche, les stocks de produits distillés et d’essence ont respectivement progressé de 6,1 et de 1,25 millions de barils sur la même période. Dans ce contexte, les cours du Brent ont rallié mercredi le niveau des 80 $ et les prix du WTI ont renoué avec le seuil des 70,5 $ le baril. Outre le contexte américain, les opérateurs sont préoccupés par la prochaine entrée en vigueur (en novembre) des sanctions américaines sur l’Iran. Et pour cause, le resserrement de l’offre iranienne pourrait impacter de manière significative l’offre de pétrole.