MARCHÉS ACTIONS
L’indice phare parisien a terminé la séance en territoire positif profitant ainsi de l’appétit pour le risque des investisseurs qui ont bien accueilli le discours de la BCE. Comme pressenti, Mario Draghi a annoncé que les taux particulièrement bas restaient inchangés. D’autre part, dans son discours, le président de la Banque centrale européenne a une nouvelle fois affirmé son objectif de stimuler l’économie de la zone euro. Pour atteindre les différents objectifs fixés, la BCE n’exclue pas d’étendre ses rachats de dette après septembre 2016.
Cette intervention a rassuré les opérateurs de marché et a conduit les principales places européennes dans le vert. A sa clôture, le CAC40 s’est adjugé à 4 659,79 points, soit un mieux de 2,17% par rapport à son cours de la veille. Le Dax et le Footise ont confirmé ce trend haussier en prenant respectivement 2,68% et 1,82%.
Pour cette séance, les principaux indices devraient ouvrir en baisse sur fond d’attentisme de la part des investisseurs avant les statistiques très attendus sur l’emploi américain.
Avant les statistiques majeures attendues ce vendredi, les principaux indices américains ont terminé la séance en ordre dispersé. Ainsi, le Dow Jones affiche une légère progression de 0,14% à 16 374,4 points tandis que le Nasdaq a reculé de 0,35% à 4 773,2 points.
Sur le front des annonces économiques, les investisseurs ont pris connaissance du PMI aux Etats unis qui a été publié à 56,1 pour un consensus établi à 55,2. Les marchés ont également eu connaissance du déficit commercial américain qui a été publié à -41,9 milliards de dollars alors que le consensus établi par les analystes était de -42,4 milliards.
La bourse de Tokyo a terminé la séance dans le rouge. Le Nikkei s’est échangé aux encablures des 17 792,16 et le Topix à 1 444,53 points (-2,06%).
FOREX
Les propos du président de la Banque centrale européenne ont affaibli la monnaie unique face au billet vert. Mario Draghi a en effet affirmé être prêt si nécessaire à renforcer son programme d’assouplissement monétaire et ce au-delà de septembre 2016. L’économie européenne montre toujours des signes de fragilité. L’inflation dans la zone euro a été revue de 0,5% à 0,1% toujours loin de l’objectif fixé par la BCE à 2%. Sans surprise, la Banque centrale a maintenu son principal taux directeur inchangé à 0,05%.
Outre-Atlantique, les indicateurs publiés dernièrement ressortent mitigés. Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont enregistré une hausse de 12 000 inscriptions pour atteindre 282 000 la semaine dernière aux Etats-Unis. Le déficit commercial dans le pays a reculé pour tomber à 41,9 milliards de dollars sur le mois de juillet. En parallèle, l’indice PMI Markit atteint 56,1 points en août, un résultat au-dessus du consensus alors que l’ISM des services tombe à 59 points en août contre 60,3 en juillet.
Dans ce contexte, la monnaie unique se négocie ce matin proche de 1, 1130 dollar face au billet vert. Contre la devise britannique, un euro se traite pour 0,73 pence. Le billet vert quant à lui atteint 1,5240 dollar contre la livre sterling. Du côté de la devise nippone, un dollar se traite pour 119.43 yens tandis que un euro s’échange à 132.93 yens.
MATIÈRES PREMIÈRES
Le pétrole perdait du terrain ce matin après avoir tenté de forcer à nouveau la barre des $48. Le contrat d’octobre sur le Brent perdait 58 centimes à $50.10 après avoir touché un plus haut en séance à $50.87 le baril. Le brut léger américain lui, était en baisse de 66 centimes à $46.09 le baril.
La grande majorité des acteurs des marchés financiers se tourneront aujourd’hui vers l’emploi américain du mois d’août. Ce sera sans aucun doute un indicateur majeur pour la Fed qui doit prendre sa décision quant à une éventuelle remontée des taux d’ici à la fin de l’année. Si les emplois non agricoles se révèlent meilleurs que prévu, les prix sur le pétrole pourraient augmenter avec un regain d’optimisme sur l’économie américaine. Il faut toutefois nuancer, si le dollar s’apprécie de nouveau alors les barils cotés en dollars se retrouveront moins attractifs. Les volumes ont diminué tout de même avec la fermeture des marchés chinois depuis hier. Les investisseur n’appréhendent donc pas de risque côté chinois jusqu’à lundi.
Hier, l’Arabie Saoudite a réduit ses prix mensuels officiels pour ses clients américains et asiatiques, ce qui montre que les prix restent toujours sous pression.
Aujourd’hui, il faudra suivre les statistiques sur le nombre de puits de forage en activité aux Etats-Unis.
Sur les métaux précieux, l’or accumule un second jour de baisse avant les chiffres de l’emploi américain qui seront publiés à 14h30. L’or se négociait ce matin à $1124.20 l’once.