La Grèce ne ressort pas du gouffre économico-financier, malgré une saison touristique réussie ainsi que des tarifs rouges appliqués dans l’hôtellerie-restauration aux visiteurs étrangers.
Les principaux dirigeants européens se rendent à Bratislava: esprit très Club-Med/Hanouna !
L’Europe (c’est-à-dire ses ministres des Finances réunis à Bratislava ) se penchent donc de nouveau sur son cas et ce n’est pour lui délivrer des encouragements. Jeroen Dijsselbloem (président de l’Eurogroupe) témoigne à lui seul de tout le mépris dans lequel les principaux dirigeants européens tiennent la Grèce.
Athènes est sommé d’accomplir les réformes demandées par ses créanciers.
Ce qui revient à détruire intégralement l’assise sociale du pays et à mettre en œuvre la réforme fiscale la plus inquisitoriale de la planète.
Tous les ménages grecs devront déclarer l’intégralité de leurs sources de revenus et la totalité des composants de leur patrimoine, dès que la valeur d’un bien dépasse 100€.
Pour illustrer la quintessence du mépris évoqué plus haut, voici une perle de Monsieur Dijsselbloem : « Nous avons perdu beaucoup de temps, la pression est de retour, il faut avancer. L’été est terminé : il faut ranger le matériel de camping ».
Et si la Grèce renâcle cette automne, il pourra déclarer dans le même esprit : « Le temps des apéros féta/olives est terminé » ?