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Les GAFAM au top… Le Dow Jones et le reste du marché en danger

Publié le 05/02/2018 12:51
Mis à jour le 09/07/2023 12:32

Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr

Le 1er février, c’était également la séance du « AAA » avec la publication des trimestriels d’Alphabet (Google (NASDAQ:GOOGL)), Amazon (NASDAQ:AMZN) et Apple (NASDAQ:AAPL) – les fameux GAFAM. Pour la première fois depuis le début 2016, le Dow Jones chute de plus 4% d’un vendredi sur l’autre (-1 100 points en 5 séances soit -4,2%). Les permabulls vont avoir l’occasion de démontrer que les -666 points du Dow Jones (-2,54%) du 2 février sont un accident et que les vendeurs ont peur de leur ombre. Wall Street a eu la délicatesse de ne pas lâcher le moindre point à l’occasion de la dernière réunion de la Fed présidée par Janet Yellen, ni le 31 (jour du communiqué), ni le lendemain : nul ne pourra prétendre qu’après avoir longuement soupesé le pour et le contre, les opérateurs ont sanctionné les analyses et la stratégie du FOMC.

Palmarès des GAFAM

Le 1er février, c’était également la séance du « AAA » avec la publication des trimestriels d’Alphabet (Google), Amazon et Apple.

Apple a dévoilé un chiffre d’affaires record de 88,3 Mds$ et un profit de 20 Mds$ qui « comblent d’aise » Tim Cook. Mais Cook omet de commenter le recul du nombre d’i-Phones vendus lors du dernier trimestre 2017 (77 millions, tous modèles confondus), ce qui ne s’était jamais produit depuis 2008.

Google de son côté est plombé par la hausse de +33% du coût d’acquisition de trafic (le « TAC ») à 6,5 Mds$, ce qui éclipse ses 7,66 Mds$ de profit.

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C’est donc Jeff Bezos et Amazon dont le chiffre d’affaires bondit de 38% à 60,5 Mds$, qui écrasent la concurrence : pas seulement les autres géants de la distribution mais également les autres GAFAM.

Car il faut bien inclure Microsoft (NASDAQ:MSFT) parmi les cinq géants de la Tech. La firme de Bill Gates est revenue dans la course en 2017, se hissant au 3e rang en termes de capitalisation (710 Mds$), juste devant Amazon (695 Mds$) qui s’impose néanmoins comme fer de lance des GAFAM en termes de performance boursière, avec +99% en 13 mois. En revanche, Amazon n’a dégagé que 1 Md$ de profits, ce qui apparaît minuscule en comparaison des quatre autres géants du Nasdaq.

La capitalisation boursière des « big five » dépasse désormais les 3 500 Mds$, soit presque deux fois la capitalisation de la Bourse de Paris.

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C’est une situation d’hyper attraction et de surallocation des investissements en action qui rappelle celle que connut le CAC40 en l’an 2000 avec France Télécom, Vivendi (PA:VIV) et STMicro…

Les entreprises les plus endettées risquent de ne pas supporter la remontée des taux

Aujourd’hui, quelques gros dossiers posent problème : et ce n’est pas une vue de l’esprit après la faillite du conglomérat Carillon au Royaume-Uni ou de Steinhoff qui va coûter 50 M€ à la BCE. Aux Etats-Unis, General Electric (NYSE:GE) serait incapable de faire face au poids de son endettement ; il devrait y avoir d’importantes cessions, et probablement une recapitalisation. Le cas de Sears semble désespéré (depuis longtemps) et Warren Buffett s’inquiète pour son concurrent Nordstrom (qualifié de « dossier à éviter »). La remontée de taux US va mettre en difficulté un nombre grandissant d’entreprises, dont certaines ont choyé leurs actionnaires (au travers desquels les dirigeants), comme Guess qui a constamment augmenté son dividende depuis 2014 alors que ses résultats se dégradaient symétriquement.

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Mais le pire problème d’endettement, c’est l’État américain lui-même qui s’y trouve confronté !

Wall Street vient peut-être de prendre conscience que 1 500 Mds$ de dépenses supplémentaires moins 1 000 Mds$ de recettes fiscales, cela représente 2 500 Mds$ d’endettement supplémentaire d’ici 2020. Et 2 500 Mds$ à des taux proches de 3% sur 10 ans et 2,20% sur le 2 ans, ça pose un vrai problème !

Les plus anciens se souviendront peut-être que le krach de 1987 est survenu alors que la Tax reform de Ronald Reagan, présentée en 1986, venait juste d’entrer en vigueur, et que cela avait provoqué un décrochage du dollar… Wall Street s’en était réjoui à l’époque (coup de pouce à la croissance), les investisseurs déclenchant une fuite en avant dans le full risk on. Sauf que… le dollar faible fit exploser le déficit extérieur américain… Et l’on connaît la suite…

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