MARCHÉS ACTIONS
Les marchés américains ont terminé la séance à l’équilibre. Les investisseurs ont notamment dû digérer les propos de la Présidente de la FED. Janet Yellen a, à nouveau, confirmé l’hypothèse d’un relèvement des taux dans le courant de l’année. Le marché de l’emploi et de potentielles perturbations venant de l’étranger restent des variables scrutées attentivement par la FED. Cependant, le marché continue de tabler sur une hausse des taux dès le mois de Septembre avec une probable deuxième hausse avant la fin de l’année. Par ailleurs, la situation en Grèce et les incertitudes autour de l’économie chinoise restent des catalyseurs importants.
Dans ce contexte, le Dow Jones terminait à l’équilibre à 18 050,17 points (-0,02%). Idem pour l’indice S&P 500 qui lâchait 0,07% à 2 107,40 points. Enfin, le Nasdaq perdait 0,12% à 5 098,94 points.
Du côté des valeurs, le secteur financier tirait les indices vers le haut alors que le secteur énergétique était orienté à la baisse. On notera notamment la bonne performance de Bank of America. Le titre gagnait 3,2% après la publication d’un bénéfice trimestriel au plus haut depuis 4 ans. Par ailleurs, on notera également le bond de Celgene qui prenait 7% après l’annonce du rachat de Receptos. Enfin, après la clôture des marchés, Intel (NASDAQ:INTC) et Netflix ont publié des résultats encourageants gagnant respectivement 5,2% et 10,4% dans les échanges après clôture.
Ce matin, le Nikkei était orienté à la hausse terminant la séance sur un gain de 0,67% à 20 600,12 points. Les investisseurs étaient notamment encouragés par l’adoption par le Parlement grec des réformes exigées par les créanciers.
Les marchés européens sont, quant à eux, attendus en hausse à la suite du vote du Parlement grec. Il s’agit d’une étape importante dans le processus de négociation d’un nouveau plan d’aide pour le pays. Les marchés auront les yeux rivés sur la BCE aujourd’hui. Mario Draghi sera attendu sur le dossier grec et notamment sur le programme ELA de liquidités d’urgence destiné aux banques grecques.
FOREX
L’euro est en recul par rapport à ses principales contreparties après la validation hier soir de l’accord de lundi par le parlement grec sur sa dette.
L’euro se négocie en dessous des 1.10$ ce matin à 1,0929 avec un plus bas à 1,0909. Les commentaires de Janet Yellen, Présidente de la FED, ont renforcé le sentiment des cambistes sur une normalisation des taux d’ici la fin de l’année. En d’autres termes, si les fondamentaux de l’économie américaine continuent à être bons, les taux vont remonter aux Etats-Unis. La FED se distingue des autres grandes banques centrales ce qui a un effet attractif pour le dollar qui devrait devenir plus rémunérateur dans les mois à venir.
De l’autre côté, l’euro perd de sa vigueur. Le FMI a apporté son soutien de principe à la Grèce pour effacer une partie de sa dette. Le premier ministre grec a annoncé qu’il n’était pas favorable au plan d’aide proposé mais qu’il s’agissait d’une solution d’urgence.
La livre britannique est en légère hausse ce matin face au dollar à 1,5631$ et face à l’euro à 1,4293€. Le franc suisse perd un peu de terrain à 1,0437 CHF pour un euro et 0,9536 CHF pour un dollar.
MATIÈRES PREMIÈRES
Après un rebond sur le niveau des 51,66$ en début de semaine, le baril de pétrole a lourdement chuté hier. L’or noir a atteint au plus haut de la journée les 53,50$ avant d’inscrire un plus bas à 51,19$. Le département américain de l’énergie (DoE) a publié les chiffres hebdomadaires de la variation des stocks de brut. La variation était attendue à -1,9 million de barils. La publication s’est révélée être inférieure aux attentes : les réserves ont reculé de 4,3 millions de barils. Cette baisse inattendue a, pourtant, fortement impacté le baril de brut qui a clôturé en baisse de 3,07% à 51,41$ et perd en une seule séance 1,63$.
Après cette forte chute, ce matin les deux barils sont orientés en légère hausse. Sur le New York Mercantile Exchange(NYMEX), le contrat future août « Light Sweet Crude » s’adjuge 0,76% à 51,80$. A Londres, le pétrole Brent de la Mer du Nord sur l’Intercontinental Exchange (ICE), même échéance, est en hausse de 0,65% à 57,38$. La prime entre les deux barils s’élève maintenant à 5,58$.
Cette baisse du brut malgré une diminution des stocks est principalement liée à l’annonce de l’association des professionnelles API, qui, la veille, avait anticipé une baisse des réserves de plus de 7 millions de barils. Chiffre largement supérieur à la statistique publiée hier à 16h30 durant la séance à Wall Street. De plus, l’accord annoncé entre les pays Occidentaux et l’Iran continue de peser sur les cours du pétrole. Même si l’Iran ne prévoit pas une augmentation de sa production d’ici 6 mois, l’arrivée d’un nouvel acteur sur un marché déjà fortement engorgé pèse fortement sur les cours du brut qui ont perdu près de 16% depuis les plus hauts de mai2015.
Du côté des métaux précieux, le métal jaune continue sa baisse engagée en début de semaine. Ce matin, l’once d’or, échéance août 2015, perd 0,10% à 1 146$ et vient tester à nouveau son support atteint en mars 2015 et novembre 2014. L’once d’argent consolide à 15,03$ en légère baisse de 0,07% ce matin, après avoir tenté un rebond en début de semaine sous les 16$. L’annonce par la Présidente de la Fed d’une hausse des taux d’ici la fin de l’année n’a pas perturbé les cours des actifs dits « refuge ».