Symptôme classique d’un marché passant en mode « risk off » (à la mode 2016) : tous les titres du secteur automobile trustent les plus mauvaises performances du CAC40 et du SBF-120.
A commencer par Peugeot (PA:PEUP) (-6%) et sa filiale Faurecia (-4,6%), à égalité avec Renault (PA:RENA) et Valeo (PA:VLOF). Cela ne vient pas de la hausse des carburants, le pétrole vient de perdre -7% en 48h, et ce n’est pas Tesla (US88160R1014), qui fait une percée décisive sur le marché européen.
Marchés en mode « risk off », le secteur auto en mode marche arrière toute
D’autres valeurs à « fort bêta » (volatiles) décrochent de concert, (comme ST-Micro ou CGG (PA:GEPH), avec des écarts supérieurs à -5%).
C’est la répétition quasi à l’identique de la hiérarchie des baisses observées du 4 au 20 janvier puis du 2 au 11 février : si l’histoire ne se répètent pas, les trading programs semblent apprécier le phénomène d’écho.