Les cours du brut s'étaient quelque peu repris la semaine dernière, avec une progression de 11% du West Texas Intermediate,de $39.20 à $43.50 le baril. Certains participants de marché se sont immédiatement orientés à la hausse, prévoyant que l'or noir reviendrait rapidement vers le seuil des $50, sans tenir compte de l'affaiblissement de l'environnement mondial et de la montée des craintes d'une surproduction. Les stocks US publiés hier ont marqué un accroissement surprise de 1.05 million de barils à 523.6 millions, quand le consensus tablait sur une réduction de 1.5 million. Ils inscrivent ainsi une troisième semaine consécutive de hausse et vu l'augmentation du nombre de puits de forage aux Etats-Unis, il est très peu probable que l'on assiste à un rééquilibrage de l'offre et la demande. Il y a des rumeurs d'accord entre les membres de l'OPEP en Algérie en septembre, ce qui pourrait en théorie stimuler les cours. De son côté, le WTI a repris son recul et cédé plus de 4% par rapport à son point haut d'hier. Un support solide se tient à $40.52 (MMJ 200), tandis qu'une résistance se situe à $43.52.
Le dollar néo-zélandais a été la devise du G10 la plus performante dans les échanges nocturnes, avec une progression de 0.67% face au dollar. Le NZD/USD a testé les 0.7341 malgré la décision de la RBNZ de réduire son taux directeur de 25 pb pour le ramener au plus bas record de 2%. Comme je l'ai écrit hier, le marché attendait un signal fort du gouverneur Wheeler, qui ne soit pas limité à une réduction de taux. Le communiqué et la conférence de presse n'ont visiblement pas été assez accommodants. Le marché espérait que la RBNZ laisserait la porte grande ouverte à d'autres hausses des taux.
Le gouverneur Wheeler a plutôt admis que la Banque de Réserve de Nouvelle-Zélande a « une influence très limitée sur le taux de change », affirmant au fond qu'elle ne pourrait pas rivaliser avec les autres grandes banques centrales dans cette guerre mondiale des monnaies. La paire NZD/USD n'a pas réussi à casser à la hausse la résistance des 0,7325 (plus haut du 12 juillet) et évolue actuellement autour de 0,7260.
Dans l'ensemble, c'était une séance de trading calme, car la plupart des paires de devises ont fait du sur place. Les métaux précieux ont poursuivi leur baisse, l'or chutant de 0,32%, alors que l'argent a perdu 0,48%. Après avoir chuté de 0,40% au cours des séances américaine et européenne hier, le métal jaune a encore chuté de 0,30% à Tokyo, baissant à 1,342.65 $ l'once. L'or a continué d'évoluer au sein de son canal haussier, soutenu par la forte demande des valeurs refuges. Pour l'instant, l'or a du mal à casser la résistance des 1380 (sommets précédents) ; cependant, la structure technique n'indique pas encore un renversement.
Aujourd'hui, les traders surveilleront le solde du compte courant de la Turquie ; l'IPC de la Suède et de l'Italie ; la production manufacturière d'Afrique du Sud ; les inscriptions au chômage, l'indice des prix à l'importation et les demandeurs aux États-Unis.