Maintes fois annoncé et avortée, la fusion des activités de Sprint avec celles de T-Mobile US (NASDAQ:TMUS), la filiale américaine de la Deutsche Telkom, semble cette fois sur les bons rails. De quoi soutenir la tendance sur le marché obligataire.
Mardi dernier, l’Etat de New York a renoncé à contester la fusion de Sprint avec son concurrent T-Mobile US (NASDAQ:TMUS), respectivement numéros 4 et 3 du marché mobile américain, indiquant qu'il ne ferait pas appel de la décision d'un juge fédéral américain autorisant ce rapprochement.
Il s’agissait pour ainsi dire du dernier obstacle à cette fusion qui débouchera sur la création d'un géant du secteur, capable de rivaliser avec AT&T et Verizon (NYSE:VZ) qui dominent le marché.
Sous la marque T-Mobile, le nouvel ensemble comptera 127 millions de clients aux Etats-Unis, dont près de 100 millions dans le mobile.
L’une des principales priorités stratégiques de la nouvelle entité, dont les revenus annuels seraient compris entre 53 et 57 milliards de dollars, sera le développement d’un réseau 5G.
Des rendements obligataires en baisse pour Sprint
En bourse, l’annonce a fait bondir de … 77% l’action Sprint cotée à New York.
Dans des proportions certes plus mesurées, la tendance est également en hausse sur le secondaire, où l’obligation du groupe émise il y a quelques semaines se traite désormais à 102% du nominal, pour un rendement annuel inférieur à 7%.
Cet emprunt d’une taille d’un milliard de dollars est libellé par coupures de 2.000. II bénéficie d’un rating « B+ » dans la catégorie spéculative chez Standard & Poor’s.
Rappelons que l’actionnaire majoritaire de Sprint (à plus de 80%) n’est autre que le conglomérat japonais Softbank (T:9984) qui a lui aussi profité de l’annonce.
Le géant Japonais, qui détient des participations dans plus de 760 entreprises, a émis plusieurs obligations dont certaines sont répertoriées dans notre sélection.