Nouvelles élections législatives pour la Grèce, le point sur les obligations du pays
Le candidat du gouvernement Stavros Dimas, ancien Commissaire européen, n'a pas été en mesure de recueillir le nombre de voix requis pour être élu à la présidence du pays. En conséquence, le premier ministre sortant va dissoudre l’assemblée et programmer la tenue d’élections législatives anticipées.
Ces législatives qui se tiendront dans une dizaine de jours pourraient bien mener à la victoire du parti de gauche radical Syriza, qui promet de renégocier les conditions de l'aide financière internationale accordée à la Grèce par l'Union européenne et le FMI.
En tête des intentions de vote depuis de nombreux mois, le parti d’opposition récolterait selon un sondage publié dernièrement plus de 28% des votes contre 25% pour Nouvelle démocratie, le parti du premier ministre sortant Antonis Samaras.
La probable victoire de la gauche radicale et son arrivée au pouvoir inquiètent les marchés. La bourse d’Athènes perdait jusqu’à 11% ce lundi après l'échec du candidat du gouvernement à l'élection présidentielle.
Sur le marché secondaire, les obligations souveraines du pays ont creusé leurs pertes. Il faut désormais compter sur un cours de l'ordre de 83% du nominal pour se procurer l'obligation 3,375% arrivant à maturité en 2017. Son rendement annuel jusqu'à l'échéance dépasse désormais les 11%.