Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Nous attendons de découvrir les dépenses de logements US au mois d’août (oui, je sais, tout le monde n’a d’yeux que pour le « NFP » et le taux de chômage, nous vous en parlons également) car ce chiffre pourrait porter la trace du repli de -0,8% des promesses de ventes de logements en juillet aux Etats-Unis (la quatrième baisse en cinq mois) selon la « NAR » (fédération nationale des agents immobiliers).
Et ce recul n’est pas dû à l’absence d’acheteurs mais à la pénurie de biens à vendre ! Pourtant, l’immobilier est devenu intouchable en Californie, sur la côte Nord-Ouest, à Denver, à Boston, etc. (ils se situent bien au-delà des sommets de 2006). Mais ce ne sont pas les Américains de la middle ou upper-middle class qui achètent, ils sont hors course depuis très longtemps: ce sont les « 0,01% », les riches chinois, les citoyens du Golfe persique, à la recherche d’une diversification « tangible » de leur fortune.
Ah oui, j’oubliais, le recul de -0,8% des « promesses » s’apprécie en relation avec les +0,5% anticipés : quand il y une bulle, les transactions s’accélèrent, quand il y a ultra-bulle, la spéculation finit par détruire les volumes échangés (c’est le très classique « effet de corner »).