Les marchés sont rattrapés par la détérioration des perspectives économiques mondiales. Bien sûr, le ralentissement marqué des indices d’activité en Europe et aux Etats-Unis est de nature à contrecarrer les avancées commerciales sino-américaines et le ton accommodant de la Réserve fédérale. Pour aujourd’hui, on s’intéressera à la publication de l’indice Ifo du climat des affaires en Allemagne et à l’indice des prix à la consommation du mois de janvier en zone euro. Du côté de l’outre-Atlantique, la session boursière sera dominée par la publication des ventes au détail du mois décembre au Canada et de l’indice d’activité pétrolière Baker Hughes. Par ailleurs, la séance du jour sera animée par les résultats d’Edenred, Pearson (LON:PSON), Sopra Steria (PA:SOPR) et de Sika. US : Une croissance de seulement 1,4 % au T1 ? Comme évoqué en introduction, le ralentissement économique est de plus en plus patent aux Etats-Unis. En effet, les ventes de logements neufs se sont contractées de 1,2 % à 4,94 millions au titre du mois de janvier. Aussi, l’activité manufacturière dans la région de Philadelphie s’est repliée pour la première fois depuis trois ans. En effet, l’indice « Philly Fed » a diminué de 4,1 au mois de février. Dans ce contexte, la Réserve fédérale d’Atlanta a de nouveau révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour le 1er trimestre 2019 à 1,4 %, contre 1,5 % précédemment. Dans ce contexte, le dollar US s’inscrit en légère baisse face à l’euro (- 0,13 %) sur le niveau des 1,1350 $ pour 1 €. La paire reste susceptible de gagner du terrain à court terme. D’après le département de l’Energie US (DoE), les stocks de brut ont augmenté de 3,7 millions de barils à 454,5 millions pour la semaine terminée au 15 février, alors que le consensus anticipait une progression de l’ordre de 3,08 millions de barils. Par ailleurs, les stocks d’essence et de produits distillés ce sont respectivement contractés de 1,45 et de 1,51 millions de barils sur la même période. Pour couronner le tout, les Etats-Unis continuent de produire de façon significative. La production journalière est estimée à 12 millions de barils par jour, au moment où nous écrivons ces lignes. En conséquence, le contrat WTI (échéance mars) a terminé jeudi en baisse de 0,35 % à 56,96 dollars le baril.