Les tensions commerciales bousculent les marchés !
Bien sûr, la première séance de la semaine sera peu fournie en statistiques économiques. En effet, la séance du jour sera marquée par la publication de l’indice des prix à la consommation du mois d’août en zone euro et de l’indice d’activité manufacturière Empire State dans la région du New York au titre du mois de septembre. Les marchés européens ont ouvert ce matin en territoire négatif en raison du regain de tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis. Et pour cause, selon le Wall Street Journal (WSJ), Washington devrait annoncer ce jour la taxation de 200 milliards de dollars de produits d’importations chinois à hauteur de 10 %. Dans un tel contexte, les indices chinois ont terminé la séance en territoire négatif. Décryptage.
Regain de tensions !
Comme évoqué en introduction, selon le Wall Street Journal (WSJ), l’administration de D.Trump devrait annoncer ce jour la taxation de 200 milliards de dollars de produits d’importations chinois à hauteur de 10 %. Evidemment, cette annonce devrait mettre un terme aux négociations entamées la semaine dernière. Selon la porte-parole de la Maison-Blanche, Lindsay Walters, « Le président a été clair : lui et son administration continueront de prendre des mesures face aux pratiques commerciales injustes de la Chine. Nous encourageons la Chine à répondre aux préoccupations de longue date soulevées par les Etats-Unis ». Pour conclure, les indices occidentaux devraient évoluer en territoire négatif aujourd’hui. Toutefois, nous conservons un biais positif car nous estimons que les seuils techniques majeurs sont préservés.
Outre la chute des stocks de pétrole, le contexte iranien et la situation en Lybie, les cours du pétrole ont été portés la semaine dernière par les menaces associées à l’ouragan Florence aux Etats-Unis. Toutefois, ce dernier n’a pas eu beaucoup de conséquences sur la côte américaine. En outre, selon Baker Hughes, le nombre de puits forés aux Etats-Unis a encore augmenté la semaine dernière. En effet, ceux-ci sont passés de 860 à 867 en l’espace d’une semaine. Sur le plan technique, la barrière (résistance) des 80 dollars le baril (sur le Brent) s’est montrée intraitable avec les velléités acheteuses. En l’état, ce prix est une excellente nouvelle pour les exportateurs de pétrole tels que les pays de l’OPEP et la Russie. En revanche, c’est une moins bonne nouvelle pour les pays importateurs (souvent émergents) comme l’Inde, ou encore la Turquie.