Les actions américaines et les prix du pétrole ont glissé mercredi, les inquiétudes concernant la variante du coronavirus Omicron et les commentaires belliqueux du président de la Réserve fédérale pesant sur les marchés financiers mondiaux.
L'indice S&P 500 de Wall Street a clôturé en baisse de 1,2 % à New York, effaçant un gain de 1,9 % plus tôt dans la séance. Cette baisse a constitué la plus forte variation intrajournalière de l'indice depuis le mois de mars et fait suite à une séance éprouvante mardi, au cours de laquelle l'indice a perdu près de 2 %. Le Nasdaq, axé sur la technologie, a perdu 1,8 %, les pertes s'accélérant juste avant la clôture.
Les actions ont été frappées par la nouvelle selon laquelle la première variante de l'Omicron a été identifiée chez une personne vaccinée en Californie, ainsi que par les chiffres montrant une nouvelle augmentation des cas de coronavirus en Afrique du Sud.
En plus des craintes d'Omicron, les investisseurs ont continué à peser les commentaires de Jay Powell, président de la Fed, qui a déclaré cette semaine au Congrès que le risque d'une inflation plus élevée avait augmenté. Il a également indiqué qu'il était favorable à une réduction plus rapide des mesures de relance que la banque centrale américaine avait mises en place au début de la pandémie. Ces mesures de relance ont joué un rôle central dans la reprise du marché boursier depuis le début de 2020.
Les mesures de la volatilité du marché ont continué à augmenter mercredi, l'indice Vix de Cboe dépassant 30 pour la première fois depuis mars. Ce chiffre est supérieur à sa moyenne à long terme de 20 et constitue un signal de l'instabilité des marchés.