Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Comme je vous le disais vendredi dernier, nos dernières ventes sur le baril nous ont réussi : nous avons gagné d’abord 26,9% en deux séances en jouant la baisse du WTI, et rebelote, nous avons re-parié sur la baisse du Brent et gagné 11,7% en intraday et 20% de plus deux séances plus tard.
(Nous avons réalisé ces trades dans mon service SMS Cash Alert : j’ai envoyé un conseil par SMS le matin à mes abonnés pour shorter le pétrole grâce à un turbo put, et dans la journée ou le lendemain, hop, nous avons débouclé nos gains, ce qui fait que pour 500€ mis le 23/05, vous gagniez 134,50€ le 25 mai… et ces mêmes 500€ réinvestis le vendredi 25 mai vous rapportaient de nouveau 100€ dès mardi 29 : exemple typique illustrant comment gagner 234,50€ en quatre séances avec 500€ de mise. Profitez-vous aussi de mes SMS ici).
Il faut dire que la baisse du WTI a même dépassé mes attentes.
Encore proche des 72$ il y a une semaine, le pétrole US vient d’enregistrer l’une de ses plus fortes séquences baissières ces derniers mois, comme le montre le graphique ci-dessous.
Alors que le WTI retombait dans le bas de sa figure d’élargissement , j’ai décidé d’encaisser aussi mes gains sur les turbos put Brent : ma cible des 75$ était ici aussi parfaitement atteinte.
Aujourd’hui, je surveille de près deux statistiques : l’ISM manufacturier ainsi que les chiffres du chômage américain du mois de mai. Avant leur publication, je scruterai également l’évolution des stocks hebdomadaires de brut cet après-midi : en fonction de ces données, je pourrais bien reprendre un put sur le pétrole (peut-être ce soir ou demain : inscrivez-vous pour recevoir mon SMS).
▶ Les regards se tournent vers l’Opep
En amont de la réunion de l’Opep prévue le mois prochain, Bloomberg a évoqué une réunion tripartite prévue entre l’Arabie saoudite, le Koweït et les Emirats arabes unis dès cette fin de semaine.
Celle-ci s’inscrit dans le contexte de chute des cours alors que l’Arabie saoudite et la Russie, deux producteurs majeurs de pétrole, envisageraient d’augmenter leur production afin de contrebalancer les pertes de production en provenance du Venezuela (en crise) ou de l’Iran (visé par les sanctions de Donald Trump).
Hier, les cours ont repris plus de 2% (nous avions bien fait de prendre nos gains avant) et le Brent est remonté à 78$ alors qu’un rapport relayé par Reuters tempérait l’hypothèse d’une augmentation de la production. A en croire des « sources proches du dossier », l’accord qui qui limite la production jusqu’en fin d’année ne sera pas remis en cause. Dans le même registre, un communiqué de la banque centrale de Russie soulignait hier qu’une baisse des cours constituerait un risque pour le secteur financier du pays, d’où le rebond de la veille.
▶ Le rebond du cours du pétrole est-il durable ?
Je ne le crois pas. Je pense que nous sommes dans une simple reprise technique et que le ver est déjà dans le fruit. En effet, n’oubliez jamais que le marché anticipe toujours… Donc, même en cas de statu quo lors de la réunion de l’Opep le mois prochain, je pense que le discours ira dans le sens d’un assouplissement progressif des quotas, ce que le marché va donc progressivement pricer.
La situation n’est pas sans me rappeler celle de l’euro-dollar l’année dernière, quand le marché n’avait pas attendu que la BCE annonce les premières réductions de son QE pour que la parité rebondisse depuis les 1,05$.
Sur le baril, nous aurions le même schéma…
Pour ce qui est de l’aspect technique, je vous renvoie à l’article de Gilles du début de semaine. Nous sommes d’accord quant au risque de poursuite de la correction. Donc encore une fois, si les statistiques de cet après-midi vont dans le bon sens, je prendrai rapidement position pour recommander de nouveau de jouer la baisse du pétrole. Mon prochain SMS devrait tomber dans quelques heures, ne le ratez pas !