Nouveau nom avec cet emprunt d’une durée résiduelle de 6 ans émis par l’opérateur américain de télécoms Frontier Communications.
L’entreprise, membre de l’indice boursier S&P 500, déploie ses activités dans 29 états américains, à travers son réseau de fibre optique et de cuivre. Elle s’adresse à une clientèle résidentielle et de PME (petites et moyennes entreprises), en lui proposant des services de téléphonie, de vidéo ou encore l’Internet à haut débit.
Avec ses 30.000 employés, Frontier Communications a réalisé un chiffre d’affaires de 5,58 milliards de dollars en 2015, selon les dernières données annuelles disponibles.
Ses résultats les plus récents portent sur le troisième trimestre de 2016, une période durant laquelle l’opérateur a perdu des abonnés dans toutes ses branches d’activités.
‘Les résultats trimestriels sont décevants, plus particulièrement marqués par un deuxième trimestre consécutif de recul du nombre d’abonnés et la baisse associée de l’excédent brut d’exploitation en Californie, en Floride et au Texas’, signalait Moody’s en novembre. L’opérateur régional a racheté dans ces trois états le réseau fixe de Verizon (NYSE:VZ), pour un montant de 10,54 milliards de dollars en numéraire.
Suffisant pour inciter Moody’s à abaisser d’un cran la note de crédit de Frontier Communications, à « B1 » contre « Ba3 » jusqu’alors. La perspective associée au rating est passée par la même occasion à « négative », compte tenu de 'la faiblesse persistante attendue des fondamentaux de l’entreprise’, a ajouté l’agence.
L’emprunt Frontier Communication (7,125% - 2023), au statut de dette senior non garantie, a lui aussi été dégradé. Avec un rating de B1, il se situe dans la catégorie spéculative, ce qui peut expliquer le rendement de 8,78% exigé par les investisseurs. Libellée par coupures de 2.000 dollars (risque de change), l’obligation peut être achetée à 92,5% du nominal.