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Préoccupés par le Fiscal Cliff, les indices célèbrent l’accord sur Grece

Publié le 02/12/2012 09:07
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Cette semaine les indices asiatiques ont évolué en ordre dispersé. L’indice Nikkei a continué sur sa tendance haussière commencée depuis la mi-novembre. L’indice Nippon a de nouveau gagné 0.85% sur la semaine, venant s’établir à 9 446.01 points. Toujours soutenues par la dépréciation du Yen, les valeurs fortement exportatrices composant l’indice japonais s’adjugent de solides performances depuis plusieurs semaines. La décision du premier ministre actuel ce matin devrait encore maintenir ce trend haussier. En effet, le chef du gouvernement Yoshihiko Noda a annoncé le lancement d’un plan fiscal pour stimuler l’économie japonaise. Concernant les indices chinois, le Hang Seng Index a suivi la hausse tracée par le Nikkei. L’indice de la Bourse de Hong Kong gagne sur la semaine 0.53% à 22 030.39 points. En revanche, le Shanghai Composite Index a enregistré une perte de 2.33% à 1 980.12 points.

En Europe, la semaine fut lancée d’une belle manière avec l’accord entre les créanciers sur la dette Grecque. Les différentes contreparties (BCE, FMI et Eurogroupe) sont parvenues à un accord lundi dans la soirée. La dette grecque devra être ramenée à 124% du PIB à l’horizon 2020. Au sujet du versement des aides, un montant total de 43,7 milliards d'euros a été débloqué pour renflouer les caisses du Trésor Grec. Après cette bonne nouvelle et ce soulagement pour Athènes, les indices sont restés moribonds, augmentant sensiblement aux rythmes des diverses allocutions concernant le budget américains et saluant les quelques chiffres économiques encourageants. A 12h00 aujourd’hui, le CAC 40 parisien enregistrait sur la semaine un gain de 1.37% à 3 576.94 points. Les autres indices évoluaient de la même manière prouvant l’étroite corrélation existante entre les différents indices européens. Le DAX à Francfort prenait à la mi-séance en variation hebdomadaire 1.57% à 7 424.09 points tandis que le FTSE à Londres s’appréciait sur la même période de 1.03% à 5 879.16 points.

Avant l’ouverture de la séance du vendredi, les indices nord-américains ont tous légèrement progressé sur les cinq derniers jours. Le Dow Jones s’est adjugé depuis vendredi dernier un gain de 0.09% à 13 021.82 points. Le Nasdaq s’est de son côté apprécié d’un gain plus large de 1.52% à 3 012.03 points. Enfin, le S&P 500 prenait sur la semaine 0.48% à 1 415.95 points. Ces indices sont restés focalisés sur les négociations entre Républicains et Démocrates, le Fiscal Cliff étant la principale menace pour l’économie américaine en cette fin d’année. Malgré les discours volontaristes et optimistes des différents intervenants tout au long de la semaine, un compromis sera difficile à trouver tant les deux parties défendent leurs positions. A la sortie de la réunion du Congrès hier soir, le président républicain de la Chambre des représentants John Boehner a jugé qu'il n'y avait pas eu de progrès significatifs dans les discussions. Les opérateurs devront rester attentifs ce vendredi après-midi aux statistiques américaines concernant la consommation des ménages en Octobre. Ces chiffres devraient donner le ton avant l’ouverture de la dernière séance américaine de la semaine.

Forex :
La situation en Zone Euro préoccupe toujours les investisseurs, cependant, l’accord entre les créanciers de la Grèce trouvé cette semaine a provoqué du mouvement. En effet, la Zone Euro et le Fonds Monétaire International se sont mis d’accord dans la nuit de lundi à mardi pour réduire la dette Grecque à 124% du PIB d’ici 2020, contre un objectif initial de 120%. Aujourd’hui, les députés allemands ont approuvé à une large majorité les mesures adoptées par la Zone Euro pour sauver la Grèce de la faillite. Cela se traduira par le déblocage d’une tranche d’aide de 43.7 milliards de dollars. Aujourd’hui, Mario Draghi a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a annoncé que « nous ne sommes pas encore sortis de la crise » mais que cependant, un retour de la croissance de la Zone Euro au 2ème semestre de l’année 2013. Cela a donné un nouveau souffle aux investisseurs, les laissant entrevoir des perspectives optimistes au sujet de la Zone Euro.

Du côté des Etats-Unis, malgré de bons indicateurs macroéconomiques, les investisseurs restent prudents : le chiffre de la demande d’allocation chômage a été meilleur que précédemment à 393 000 contre 416 000 et le Produit Intérieur Brut a augmenté à 2.7% contre 2.0% le trimestre dernier. Cependant, la deadline du Fiscal Cliff approche puisqu’il ne reste pas plus de deux semaines au gouvernement Américain pour trouver un terrain d’entente avec les Républicains au sujet du budget, faute de quoi le pays se mettrait en situation de défaut de paiement.

Le marché, moins averse au risque, s’oriente vers des valeurs jugées plus risquées telles que l’euro. En effet, la monnaie unique européenne gagne du terrain cette semaine face au dollar, cassant la résistance psychologique des 1.30 dollar et cote à présent aux alentours des 1.3006 dollar après avoir atteint un plus haut aujourd’hui à 1.3026 dollar, niveau qui n’avait pas été touché depuis le 23 Octobre 2012. La parité fluctue dans un range haussier depuis la mi-novembre, avec une borne basse à 1.2660 dollar et une borne haute à 1.3026 dollar.

La monnaie européenne progressait nettement face à la devise nippone et cote aux encablures des 107.56 yens, soit un plus haut depuis Avril 2012. Le billet vert montait aussi face à la monnaie japonaise et s’échange aux alentours des 82.69 yens après avoir ouvert à 82.10 yens. La livre sterling baissait face à l’euro et s’échange autour des 0.8107 pound mais avançait face au dollar américain à 1.6046 dollar. La devise helvétique reculait face à l’euro à 1.2043 franc suisse pour un euro après avoir atteint les 1.2028 franc suisse en milieu de semaine et progressait face au dollar à 0.9256 franc suisse pour un dollar, niveau que la parité n’avait pas atteint depuis le 19 Octobre 2012.

Matières premières :
Sur le front des matières premières, le métal jaune s’est replié et se stabilise autour des 1 725$ l’once après avoir coté 1 752,12$ l’once vendredi 23 novembre. L’or perd ainsi environ 1,40% en rythme hebdomadaire. Du coté des fondamentaux, les incertitudes sur les marchés financiers autour du dossier grec et de la situation budgétaire américaine ont permis à l’or de jouer son statut de valeur refuge. Par ailleurs, les soubresauts autour du mystère de l’or allemand ont glacé le marché. En effet, depuis octobre, la commission du budget allemand (Bundestag) a exigé auprès de la Bundesbank un inventaire des réserves d’or allemandes stockées à l’étranger. Après de longues négociations, le mystère a été levé. L’Allemagne détient ainsi 3 396 tonnes d’or dont 45% stockés auprès de la FED, 13% à Londres auprès de la Bank of England et 11% à Paris au sein de la Banque de France. Cette annonce a déstabilisé les cours de l’or marquant ainsi, l’importance du rôle des banques centrales sur le marché du métal jaune. D’un point de vue technique, l’or a entamé une forte chute atteignant même les 1 700$ l’once, support psychologique, au cours de la séance de mercredi. Cependant, l’or s’est redressé et se stabilise autour des 1 730$ et reste au-dessus de sa moyenne mobile à 20 semaines, confirmant le maintien de sa tendance de fond haussière. Du côté de l’argent-métal, on peut observer une déconnexion des cours de l’argent par rapport au cours de l’or. En effet, l’argent-métal a poursuivi son ascension haussière et gagne 0,52% à 34,23$ l’once en rythme hebdomadaire.

Enfin, les cours du pétrole perdent légèrement du terrain. A New York, le Light Sweet Crude d’échéance février recule de 0,1% à 88,74$ le baril et à Londres, le Brent de la mer du Nord, perd 0,23% à 110,10$ le baril. En début de semaine, Les révisions à la baisse des perspectives de croissance de l’OCDE ont impacté les prix du pétrole. A cela, on peut rajouter l’incertitude autour du « mur fiscale » américain qui a déstabilisé les marchés financiers. Puis les cours ont repris une dynamique haussière à la suite de la publication des chiffres des stocks de pétrole ressortis en baisse. De plus, l’optimisme du président des Etats-Unis, Barack Obama, sur une issue concernant le vote du budget américain, a favorisé l’appétit pour le risque.

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