Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Renault (PA:RENA) (et l’alliance Dacia/Nissan/Mitsubishi/Samsung/Lada) reste en course pour prendre la place de n°1 mondial des constructeurs, devant Volkswagen (DE:VOWG_p) (Audi/Skoda) et Toyota (T:7203).
Le groupe Renault se rapproche de la pole position grâce à une hausse de +8,5% de ses ventes en 2017. Le volume devrait être proche de 6 millions de véhicules légers. La répartition se fait pratiquement à 50/50 en Europe et reste du monde.
La place de n°1 semble accessible. Et ce pour plusieurs raisons. En effet, Renault a signé son grand retour l’an passé en Iran. N’oublions pas la montée en puissance en Chine (hausse de +5% des ventes anticipées en 2018) ou en Inde (+6%) puis le redressement de la Russie (+10%).
Renault prudent sur l’Eurozone et la France
Mais Renault se montre particulièrement prudent concernant l’Europe – et la France – où les ventes ne devraient pas croître de plus de 1% (après +3,1% en 2017). Etrange pour une zone économique où la croissance est anticipée à 2% en 2018 (le double des ventes d’automobiles prévues). Etrange aussi en raison du fond de taux zéro qui court jusqu’à la fin de l’année (toujours très incitatif pour le crédit auto). Qu’est-ce que Renault perçoit comme freins à ses ventes dans l’Eurozone que la Bourse ne voit pas encore ?