Cet article a d'abord été publié sur Labourseauquotidien
La semaine dernière, je vous ai soumis une analyse trimestrielle des indices européens. Je vous propose le même « exercice » ce lundi, mais pour leurs homologues américains
Seront ici passés à la loupe le Nasdaq 100, le Russell 2000 et le Dow Jones.
Le premier évolue actuellement dans ce qu’on appelle une tendance en ligne algorithmique, laquelle a pour caractéristique première des canaux de très faible amplitude. Aucune statistique économique, décevante ou non, ni aucun facteur géopolitique ne semble ici avoir d’impact sur l’avancée rectiligne des prix et les résistances sont passées sans coup férir. C’est un bulldozer – ou plutôt un « bull-dozer » – lancé à pleine vitesse.
La règle absolue face à une tendance en ligne (haussière) étant de ne pas se mettre en face, on se gardera d’anticiper son interruption, sans naturellement perdre de vue les niveaux qui seraient susceptibles d’y mettre un terme. Or, du point de vue graphique, un certain nombre d’entre eux (des résistances en fait) ont été atteints.
La résistance oblique rouge démarrée il y a deux ans vient ainsi d’être touchée et les points d’impact (les flèches bleues ci-dessous) sont jusqu’ici ultra-précis. Au même moment, le cap rond des 9 000 points a lui aussi été atteint et il se trouve que tous les 1 000 points, les « algos » marquent une pause, voire plus (cf. les petites croix vertes).
En outre, la tendance en ligne actuelle est rigoureusement identique à la précédente (le premier canal bleu) : même amplitude (la largeur de canal), même durée (du moins pour le moment) et même angle de progression (65 degrés comme vous pouvez le constater).
En outre, la tendance en ligne actuelle est rigoureusement identique à la précédente (le premier canal bleu) : même amplitude (la largeur de canal), même durée (du moins pour le moment) et même angle de progression (65 degrés comme vous pouvez le constater).
Il n’est donc pas question d’anticiper un retournement, mais on surveillera tout de même l’éventuelle apparition d’un signal technique, par exemple un retournement du SMI en zone de surachat, sachant que le signal était correct les deux précédentes fois (cf. les flèches rouges en partie basse du graphique).
En cas de déclenchement d’un signal, on ne passera pas baissier, mais on veillera à couvrir le portefeuille si nécessaire, avant d’observer comment la consolidation se déroule (dans des volumes étoffés ou non etc.) et de s’adapter le cas échéant.
Gare à la consolidation sur le Russell 2000
Le Russell 2000 revient quant à lui sur ses plus hauts, lesquels correspondent à une zone de résistance (le rectangle horizontal rouge) qui se situe dans la région des 1 700 points (la pastille orange). Or, la dernière fois que l’indice a évolué dans cette zone (cf. la pastille rouge), la consolidation a été de plus de 25% à la suite de la validation du signal du Stochastique momentum index (SMI).
En l’état, le SMI paraît identifier une inertie qui est toujours positive (la pastille orange), mais en cas de retournement, le premier support se situe vers les 1 500 points.
En termes de trading, je souligne qu’il est dangereux de passer à l’achat sous une résistance. La stratégie la plus sage consiste in fine à laisser porter ses positions si on en a… et de prendre des profits ou couvrir ses positions dans l’hypothèse où un signal technique négatif se validerait dans la zone de résistance.
Enfin, c’est peu ou prou le même « tableau » sur le Dow Jones, qui est en train de tester une résistance oblique (en rouge) qui était auparavant un support (en vert). Observez la réaction des prix (les pastilles bleues) lors des derniers impacts :
Techniquement, le SMI est lui aussi arrivé en zone de surachat et les dernières fois que cette configuration s’est validée (les petites flèches rouges sur les prix et l’indicateur SMI en partie basse du graphique), une consolidation s’est ensuivie.
C’est donc ce signal que je surveillerai en plaçant une alarme sur l’indicateur.
Cela étant, la grosse résistance « R » n’étant plus distante que de 3% (le rectangle rouge horizontal à 30 000 points) et la psychologie (ou plutôt la non-psychologie…) du marché étant ce qu’elle est, je ne vois pas pourquoi les opérateurs n’essaieraient pas de « pousser » jusqu’à ce niveau.
Bonne semaine à tous,
Gilles