Donald Trump nous avait refait le coup de la « finance sans visage » durant sa campagne, fustigeant les profits obscènes des « hedge funds », les banquiers qui ont confisqué la richesse tandis que les classes moyennes glissaient inexorablement vers la précarité et le surendettement.
Avec Donald Trump, Wall Street n’avait qu’à bien se tenir, fini la complicité avec la Fed et les élites de Washington, fini les promesses de « toujours plus de prospérité » lancées régulièrement par Hillary Clinton aux banquiers l’ayant invitée moyennant 250 000 à 300 000$ de défraiement (une preuve incontestable de « corruption du système » selon Trump).
Quel bilan peut-on tirer des 3 premières semaines de l’après présidentielles ?
C’est tout simplement un krach à la hausse pour le secteur bancaire : 13 séances de hausse sur les 15 dernières… et surtout une flambée de +18% de ce secteur au sein du Dow Jones et du S&P 500, ce qui constitue la plus forte hausse en 3 semaines de… l’histoire !
Nous constatons en revanche que la finance n’est pas restée longtemps sans visage (celui de Steven Mnuchin, 17 années chez Goldman Sachs (NYSE:GS), de 1985 à 2002) et que surtout, après avoir fait la grimace le 9 novembre au matin, elle arbore depuis un sourire béat !