Le CAC 40 a fini la semaine passée dans le vert, avec un point haut hebdomadaire atteint lundi dernier à 4560 points. Toutefois, l’indice ne parvient pas encore à s’échapper de son range, malgré les signaux positifs envoyés par les banques centrales. Mario Draghi a notamment clairement laissé entendre vendredi dernier qu’un prolongement du programme de rachats d’actifs sera dévoilé en décembre, ce qui permet de maintenir un biais accommodant alors que la Fed est sur le point d’augmenter de nouveau ses taux. Les investisseurs restent préoccupés par la hausse des taux de rendement sur le marché obligataire, et également par l’approche du référendum italien, ce qui limite le potentiel de progression des indices.
Selon le dernier sondage publié en Italie avant le scrutin, le non est en tête largement (42% contre 37% pour le oui). Comme lors du référendum britannique de juin, ce sont les indécis (21%) qui sont la clé du scrutin.
Il est peu probable que cette semaine qui s’annonce permettre au marché d’afficher des gains substantiels dans ces circonstances. Sur le plan macroéconomique, les projecteurs seront une nouvelle fois tournés vers les Etats-Unis avant Thanksgiving. Plusieurs indicateurs macroéconomiques de premier plan, dont les commandes de biens durables et l’indice Michigan (notamment la composante concernant les anticipations d’inflation à 5 ans), pourraient accroître la volatilité sur le marché et conforter l’option de durcissement monétaire de la Réserve Fédérale."
Les derniers faits marquants :
En France, le gouvernement a abaissé sa prévision de croissance pour l’année 2016 à 1,4% contre 1,5% précédemment. En revanche, l’objectif de réduction du déficit public à 3,3% est maintenu.
Selon Reuters, les autorités chinoises souhaiteraient ralentir la dépréciation du CNY. Nous considérons qu’un réel ralentissement n’interviendra pas avant février 2017. En effet, la Chine a tout intérêt à profiter du vide politique à Washington afin d’atteindre ses objectifs en matière de taux de change.
Draghi lève le voile sur ses intentions à l’occasion de la réunion de décembre de la BCE : « Nous n’observons pas un renforcement consistant de la dynamique de prix ». Le principal point noir concerne la hausse des salaires qui s’était matérialisée à la rentrée mais ne semble pas perdurer au regard des derniers chiffres.
A suivre aujourd'hui :
En intraday, la séance sera particulièrement calme. Seul focus pertinent du jour : l’indice d’activité nationale de la Fed de Chicago à 14h30 (précédent à – 0,14).
A la marge, publication de la confiance des consommateurs en Belgique en novembre à 15h.