Un écart de performance historique de 2% entre le Dow Jones et le Nasdaq, bizarre non ?
On se frotte les yeux : les médias financiers continuent de titrer sur le nouveau record absolu du Dow Jones à 18 768 points (la nouvelle circule en boucle sur le « ticker » de Time Square (NYSE:SQ) à New York) et pas un mot sur la chute symétrique du Nasdaq de -1,4% (ce qui éradique les gains de la veille) ou sur la consolidation de -0,4% du « S&P ».
Comment s’explique ce miracle d’un Dow Jones au-delà des 18 700 quand tout le reste du marché est dans le rouge ? Et bien, il suffit de jeter un oeil à la composition du « Dow » et aux valeurs qui se détachent à la hausse : les banques « font le job », ce sont elles qui arrachent l’indice phare à la hausse avec Goldman Sachs (NYSE:GS) à +2%, JPMorgan (NYSE:JPM) qui casse la baraque à +4%, sans oublier Visa (NYSE:V) à +1,5%.
Rajoutez General Electric (NYSE:GE) et Caterpillar (NYSE:CAT) à +3% et le tour est joué.
Et le Nasdaq qui chute de -1,4% ?
Cela a peut être quelque chose à voir avec Apple (NASDAQ:AAPL) (-4%) ou Microsoft (NASDAQ:MSFT) (-3%). Pour résumer, un écart de performance de 2% entre le Dow et le Nasdaq… ça sent un peu la « grosse manip », sans vouloir verser dans le complotisme de bas étage, non ?