Résultats de l’enquête de l’hiver 2010-2011
Vue d’ensemble
• En règle générale, les répondants restent confiants à l’égard des perspectives pour les 12 prochains mois.
Même si, dans l’ensemble, les résultats de l’enquête font encore état d’une croissance modeste — de nombreuses firmes ayant mentionné des difficultés engendrées par une forte concurrence et une demande modérée —,la vigueur des prix des matières premières a suscité un regain d’optimisme au sein des entreprises tributaires de ce secteur.
• Les soldes des opinions concernant les investissements et l’emploi demeurent élevés, ce qui s’explique en partie par les efforts déployés par certaines firmes dans le but d’accroître leur compétitivité et de créer de nouvelles occasions de croissance ou par leurs attentes selon lesquelles la demande continuera de s’améliorer dans les 12 mois à venir.
• Comme dans l’enquête précédente, les pressions sur la capacité de production n’ont guère varié. Les firmes entrevoient un renchérissement plus rapide des intrants et
des extrants au cours des 12 prochains mois, mais prévoient encore que l’ampleur de l’augmentation du prix des extrants sera limitée par les forces de la concurrence. Les
attentes d’inflation sont bien ancrées à l’intérieur de la fourchette de maîtrise de l’inflation établie par la Banque.
• Globalement, les entreprises estiment que les conditions du crédit se sont assouplies.
Activité économique
La reprise se poursuivant, les répondants signalent encore une fois une hausse de la croissance de leurs ventes au cours des 12 mois passés par rapport aux 12 mois précédents.
Dans l’ensemble, les entreprises, en majorité celles du secteur des services, prévoient que leurs ventes progresseront à un rythme plus rapide dans les 12 mois à venir Bien qu’elles mènent des stratégies destinées à favoriser leur croissance, bon nombre de firmes tablent toujours sur une expansion modeste de leurs ventes, en raison notamment de la vive concurrence nationale et internationale et de la demande modérée. Les perspectives de ventes sont en général plus fermes parmi les entreprises engagées dans les activités liées aux matières premières — en particulier le pétrole et les mines — ou qui en tirent un bénéfice.
Malgré un léger fléchissement par rapport au sommet atteint lors de l’enquête de l’automne, le solde des opinions relatif aux investissements en machines et matériel demeure élevé et continue de laisser entrevoir un relèvement des dépenses à
ce chapitre au cours des 12 prochains mois.
Les efforts visant à gagner en compétitivité grâce à une amélioration de la productivité ou à une expansion dans de nouveaux secteurs, ainsi que la volonté d’augmenter la production afin de répondre à une demande grandissante, sont les principaux facteurs motivant les intentions d’investissements.
Après s’être inscrit en baisse dans l’enquête de l’automne, le solde des opinions à l’égard de l’emploi a regagné le niveau enregistré lors des trois enquêtes précédentes et donne à penser que les entreprises envisagent d’accroître leurs effectifs dans les 12 mois à venir. Cet optimisme, qui vient soutenir les attentes en matière de ventes et les investissements prévus dans des projets d’expansion, est manifeste dans tous les secteurs et toutes les régions.
Pressions sur la capacité de production Même si les firmes de l’Ouest du pays sont légèrement plus nombreuses que les autres à faire état de contraintes de
capacité, globalement le pourcentage d’entreprises estimant qu’elles auraient du mal à faire face à une hausse inattendue de la demande est demeuré pratiquement inchangé
. Cet indicateur est remonté pour la première fois, par rapport aux creux touchés durant la récession, lors de l’enquête de l’été 2010 et a peu varié depuis, s’établissant à l’intérieur d’une fourchette située tout juste en deçà de la
moyenne historique de l’enquête.
Le pourcentage de firmes déclarant souffrir d’une pénurie de main-d’oeuvre qui restreint leur capacité de répondre à la demande est essentiellement identique à celui de l’enquête de l’automne et reste bien inférieur à la moyenne. L’augmentation du nombre d’entreprises de l’Ouest du Canada signalant une pénurie a été contrebalancée
par la baisse de celui de leurs homologues aux prises avec les mêmes difficultés ailleurs au pays.
Prix et inflation
Le solde des opinions quant au prix des intrants a remonté après le recul affiché dans l’enquête de l’automne,
et montre que les firmes s’attendent à un renchérissement plus rapide de ceux-ci dans les 12 prochains mois. Les répondants invoquent le plus souvent la vigueur des prix des produits de base et des intrants connexes pour expliquer leurs attentes à ce sujet. Le solde est positif dans l’ensemble des secteurs et des régions.
Le solde des opinions relatif au prix des extrants a fléchi mais demeure positif, les entreprises jugeant encore que la progression de ce dernier sera plus vive dans les 12 mois qui viennent . Ce résultat traduit largement le fait qu’elles entendent répercuter sur leurs clients au moins une partie de la hausse des coûts et tenter de rétablir leurs marges bénéficiaires. Néanmoins, de nombreux répondants
ont indiqué que des pressions concurrentielles continuent de limiter l’ampleur de l’augmentation envisagée, certaines firmes citant d’autres facteurs tels l’attention portée aux prix par les consommateurs et l’offre excédentaire au sein de Après s’être modérées lors de l’enquête de l’automne, les attentes concernant l’inflation mesurée par l’IPC global pour les deux prochaines années se sont accrues, mais restent bien ancrées à l’intérieur de la fourchette de maîtrise de l’inflation de 1 à 3 % visée par la Banque. Tout comme dans l’enquête de l’été, le pourcentage d’entreprises qui anticipent un taux se situant dans la moitié supérieure de cette fourchette est similaire à celui des répondants prévoyant qu’il s’établira dans la moitié inférieure.
Conditions du crédit
En ce qui a trait aux conditions du crédit, le solde des opinions négatif est sensiblement le même que lors de l’enquête de l’automne (Graphique 10), ce qui donne à penser qu’elles se sont améliorées ces trois derniers mois. Dans l’ensemble, l’assouplissement a gagné toutes les sources de financement (marchés de capitaux canadiens, banques et autres institutions financières). Comme aux trimestres précédents, ce sont les moyennes et grandes entreprises qui ont bénéficié de l’allègement des conditions du crédit
Vue d’ensemble
• En règle générale, les répondants restent confiants à l’égard des perspectives pour les 12 prochains mois.
Même si, dans l’ensemble, les résultats de l’enquête font encore état d’une croissance modeste — de nombreuses firmes ayant mentionné des difficultés engendrées par une forte concurrence et une demande modérée —,la vigueur des prix des matières premières a suscité un regain d’optimisme au sein des entreprises tributaires de ce secteur.
• Les soldes des opinions concernant les investissements et l’emploi demeurent élevés, ce qui s’explique en partie par les efforts déployés par certaines firmes dans le but d’accroître leur compétitivité et de créer de nouvelles occasions de croissance ou par leurs attentes selon lesquelles la demande continuera de s’améliorer dans les 12 mois à venir.
• Comme dans l’enquête précédente, les pressions sur la capacité de production n’ont guère varié. Les firmes entrevoient un renchérissement plus rapide des intrants et
des extrants au cours des 12 prochains mois, mais prévoient encore que l’ampleur de l’augmentation du prix des extrants sera limitée par les forces de la concurrence. Les
attentes d’inflation sont bien ancrées à l’intérieur de la fourchette de maîtrise de l’inflation établie par la Banque.
• Globalement, les entreprises estiment que les conditions du crédit se sont assouplies.
Activité économique
La reprise se poursuivant, les répondants signalent encore une fois une hausse de la croissance de leurs ventes au cours des 12 mois passés par rapport aux 12 mois précédents.
Dans l’ensemble, les entreprises, en majorité celles du secteur des services, prévoient que leurs ventes progresseront à un rythme plus rapide dans les 12 mois à venir Bien qu’elles mènent des stratégies destinées à favoriser leur croissance, bon nombre de firmes tablent toujours sur une expansion modeste de leurs ventes, en raison notamment de la vive concurrence nationale et internationale et de la demande modérée. Les perspectives de ventes sont en général plus fermes parmi les entreprises engagées dans les activités liées aux matières premières — en particulier le pétrole et les mines — ou qui en tirent un bénéfice.
Malgré un léger fléchissement par rapport au sommet atteint lors de l’enquête de l’automne, le solde des opinions relatif aux investissements en machines et matériel demeure élevé et continue de laisser entrevoir un relèvement des dépenses à
ce chapitre au cours des 12 prochains mois.
Les efforts visant à gagner en compétitivité grâce à une amélioration de la productivité ou à une expansion dans de nouveaux secteurs, ainsi que la volonté d’augmenter la production afin de répondre à une demande grandissante, sont les principaux facteurs motivant les intentions d’investissements.
Après s’être inscrit en baisse dans l’enquête de l’automne, le solde des opinions à l’égard de l’emploi a regagné le niveau enregistré lors des trois enquêtes précédentes et donne à penser que les entreprises envisagent d’accroître leurs effectifs dans les 12 mois à venir. Cet optimisme, qui vient soutenir les attentes en matière de ventes et les investissements prévus dans des projets d’expansion, est manifeste dans tous les secteurs et toutes les régions.
Pressions sur la capacité de production Même si les firmes de l’Ouest du pays sont légèrement plus nombreuses que les autres à faire état de contraintes de
capacité, globalement le pourcentage d’entreprises estimant qu’elles auraient du mal à faire face à une hausse inattendue de la demande est demeuré pratiquement inchangé
. Cet indicateur est remonté pour la première fois, par rapport aux creux touchés durant la récession, lors de l’enquête de l’été 2010 et a peu varié depuis, s’établissant à l’intérieur d’une fourchette située tout juste en deçà de la
moyenne historique de l’enquête.
Le pourcentage de firmes déclarant souffrir d’une pénurie de main-d’oeuvre qui restreint leur capacité de répondre à la demande est essentiellement identique à celui de l’enquête de l’automne et reste bien inférieur à la moyenne. L’augmentation du nombre d’entreprises de l’Ouest du Canada signalant une pénurie a été contrebalancée
par la baisse de celui de leurs homologues aux prises avec les mêmes difficultés ailleurs au pays.
Prix et inflation
Le solde des opinions quant au prix des intrants a remonté après le recul affiché dans l’enquête de l’automne,
et montre que les firmes s’attendent à un renchérissement plus rapide de ceux-ci dans les 12 prochains mois. Les répondants invoquent le plus souvent la vigueur des prix des produits de base et des intrants connexes pour expliquer leurs attentes à ce sujet. Le solde est positif dans l’ensemble des secteurs et des régions.
Le solde des opinions relatif au prix des extrants a fléchi mais demeure positif, les entreprises jugeant encore que la progression de ce dernier sera plus vive dans les 12 mois qui viennent . Ce résultat traduit largement le fait qu’elles entendent répercuter sur leurs clients au moins une partie de la hausse des coûts et tenter de rétablir leurs marges bénéficiaires. Néanmoins, de nombreux répondants
ont indiqué que des pressions concurrentielles continuent de limiter l’ampleur de l’augmentation envisagée, certaines firmes citant d’autres facteurs tels l’attention portée aux prix par les consommateurs et l’offre excédentaire au sein de Après s’être modérées lors de l’enquête de l’automne, les attentes concernant l’inflation mesurée par l’IPC global pour les deux prochaines années se sont accrues, mais restent bien ancrées à l’intérieur de la fourchette de maîtrise de l’inflation de 1 à 3 % visée par la Banque. Tout comme dans l’enquête de l’été, le pourcentage d’entreprises qui anticipent un taux se situant dans la moitié supérieure de cette fourchette est similaire à celui des répondants prévoyant qu’il s’établira dans la moitié inférieure.
Conditions du crédit
En ce qui a trait aux conditions du crédit, le solde des opinions négatif est sensiblement le même que lors de l’enquête de l’automne (Graphique 10), ce qui donne à penser qu’elles se sont améliorées ces trois derniers mois. Dans l’ensemble, l’assouplissement a gagné toutes les sources de financement (marchés de capitaux canadiens, banques et autres institutions financières). Comme aux trimestres précédents, ce sont les moyennes et grandes entreprises qui ont bénéficié de l’allègement des conditions du crédit
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