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PSA Peugeot Citroën prend sa revanche en faisant son retour dans le CAC 40

Publié le 05/03/2015 21:37
Mis à jour le 05/03/2015 22:45
Le constructeur automobile PSA Peugeot Citroën prend sa revanche en faisant son retour dans le CAC 40 (Photo Alain Jocard. AFP)
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Le constructeur automobile PSA (PARIS:PEUP) Peugeot Citroën prend sa revanche en faisant son retour dans le CAC 40, l'indice phare de la Bourse de Paris où il va remplacer le spécialiste français de la sécurité numérique Gemalto (AMS:GTO).

Ces modifications font suite à une décision du Conseil scientifique des indices et prendront effet le lundi 23 mars, a précisé dans un communiqué l'opérateur boursier européen Euronext qui chapeaute les places boursières de Paris, Amsterdam, Lisbonne et Bruxelles.

Le groupe automobile français était sorti du CAC 40 en septembre 2012, un affront pour cette société qui en faisait partie depuis la création de l'indice fin 1987.

"Etre présent dans le CAC 40 est très important pour notre groupe car c'est rassurant pour les investisseurs", a fait savoir à l'AFP un porte-parole du groupe.

Ce retour suit de près celui de l'équipementier automobile Valeo (PARIS:VLOF), qui a été réintégré au CAC 40 en juin 2014 après 13 années d'absence.

"Cela nous permet d'accroître notre notoriété à l'international en bénéficiant d'un meilleur suivi par la communauté financière" a en outre souligné le porte-parole de PSA Peugeot Citroën, ajoutant que "ce retour dans le CAC 40 permet d'accompagner l'internationalisation du groupe qui est un élément important du plan stratégique".

Le constructeur automobile a divisé par quatre sa perte nette en 2014 et a affirmé être en avance sur son plan de "reconstruction", lors de la présentation des résultats annuels en février.

Carlos Tavares avait pris les rênes de PSA il y a un an, lorsque le groupe en grande difficulté avait ouvert son capital à Dongfeng et à l'Etat français à hauteur de 14% chacun.

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L'action, qui avait bu la tasse en touchant un point bas à un peu plus de 3,5 euros en novembre 2012, a remonté progressivement la pente et navigue désormais au-dessus de 15 euros. Le cours a clôturé en hausse de 2,87% à 15,61 euros jeudi soir.

Il avait atteint un sommet autour des 55 euros en juillet 2007.

Secoué par la révélation d'attaques informatiques

De son côté, Gemalto, née de la fusion de la française Gemplus et de la néerlandaise Axalto en 2006, a perdu du terrain après avoir atteint un sommet début 2014, à plus de 90 euros. Le titre a clôturé en baisse de 2,58% à 70,34 euros jeudi soir. Contacté par l'AFP, le groupe n'a pas été en mesure de répondre dans l'immédiat.

Selon Xavier de Villepion, un vendeur d'actions chez HPC, Gemalto était "clairement menacé" par un retrait de l'indice, le marché nourrissant par ailleurs des "craintes sur l'accomplissement des objectifs très ambitieux de 2017", souligne-t-il.

Le retrait de Gemalto signe le départ d'une valeur technologique de l'indice, qui en compte peu à son actif. L'arrivée au CAC 40 de l'entreprise en décembre 2012 avait fait souffler un vent de modernité sur l'indice, plutôt habitué aux sociétés centenaires.

Le groupe a récemment été secoué par la révélation de plusieurs attaques informatiques menées à son encontre en 2010 et 2011 par les services de renseignement américains et britanniques. Il a toutefois affirmé que cette affaire n'aurait pas d'impact significatif sur ses comptes.

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Autre changement, le spécialiste du nucléaire Areva (PARIS:AREVA), secoué par l'annonce d'une perte colossale en 2014, va quitter le SBF 120, tandis que le groupe français de restauration collective et commerciale Elior y fait son entrée, tout comme le groupe publicitaire Havas.

Le Conseil scientifique des indices est composé de huit membres et d'un président se réunissant chaque trimestre. Il fonde ses décisions d'entrées et de sorties sur deux critères majeurs, la taille du capital flottant (capital négociable en Bourse) et le nombre d'échanges enregistrés sur les titres.

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