Bien qu'orienté en nette baisse ces dernières semaines, le cours du métal jaune semble hésiter à s'approcher trop près du seuil symbolique des 1.200 dollars. Au terme premier fixing du jour sur le marché de référence de Londres, l'once d'or fin cotait 1.214,5 dollars (- 2 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 961 euros (- 2,3 euros).
Selon ANZ, la stabilité relative de l'once depuis hier s'explique en partie par une plus forte aversion au risque : les opérations militaires des pays de la coalition emmenée par les Etats-Unis se poursuivent contre l'Etat islamique, en Irak et en Syrie. En Ukraine, il est devenu évident que le fragile cessez-le-feu conclut début septembre entre les rebelles pro-russes et l'armée de Kiev n'est plus respecté du tout.
D'ailleurs, les indices d'actions, actifs risqués par excellence, se sont sensiblement replié hier, à l'instar du S&P 500 américain (- 1,3% hier soir), ce qui peut inciter les investisseurs à se tourner vers les valeurs refuge, dont les produits de taux et l'or font partie.
Notons que l'encours du premier ETF aurifère au monde, le SDPR Gold Shares américain, fait toujours l'objet de décaissements : il a encore baissé d'une tonne entre mardi et mercredi soir, à 768,7 tonnes, ce qui constitue son nouveau plus bas annuel.
Il s'agit de l'un des des indicateurs utilisés pour évaluer l'appétit pour le métal jaune des investisseurs haussiers à long terme.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta estiment toujours que les indicateurs de tendance sont baissiers, mais que le mouvement perd de la vitesse. Niveau clé à surveiller : la moyenne mobile à 9 jours, située à 1.216,67 dollars. 'Toute clôture au-dessus de ce niveau mettrait en lumière un potentiel de hausse à court terme', indiquent les spécialistes.
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