Vendredi à mi-séance sur le marché ICE, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en février gagnait 1,3% à 60 dollars, le WTI américain de même livraison l'imitant à 55,1 dollars. Reste que le brut perd toujours près de 50% de sa valeur depuis le début de l'année.
Selon les analystes de Commerzbank, 'les marchés de matières premières sont bien partis pour terminer l'année 2014 sur la plus forte baisse de ces six dernières années', ce dont l'effondrement du pétrole, concentré sur le second semestre, est la cause principale.
La contraste est d'autant plus violent que le Brent a passé les trois années précédentes à fluctuer entre 100 et 120 dollars.
Selon Commerzbank, la raison de la chute du brut n'est pas fondamentale : l'Energy Information Agency avait, dès le début de l'année, prévu que les pays extérieurs à l'Opep 'pomperaient' en 2014 quelque 1,9 million de barils/jour de plus que l'année précédente. La montée en puissance des pétroles de schiste n'était donc pas une surprise.
Certes, les prévisions de demande de brut ont été écrêtées en fin d'année dans le sillage des projections macroéconomiques, mais pas dans des proportions qui auraient justifié une chute d'une telle ampleur.
Bref, termine Commerzbank, 'la cause réelle de l'effondrement du brut réside probablement dans le changement de stratégie de l'Opep qui, après avoir défendu l'équilibre offre/demande, s'est maintenant engagée dans une bataille de parts de marché' en jouant sur les volumes et les prix.
Selon Commerzbank, tel était le sens des dernières déclarations d'Ali Al-Naimi, ministre saoudien du Pétrole. Ce dernier a estimé que l'Opep ne pouvait réduire ses propres extractions que si les autres pays en faisaient autant. Et aucun de ces derniers ne semble décidé à agir dans ce sens pour le moment.
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Selon les analystes de Commerzbank, 'les marchés de matières premières sont bien partis pour terminer l'année 2014 sur la plus forte baisse de ces six dernières années', ce dont l'effondrement du pétrole, concentré sur le second semestre, est la cause principale.
La contraste est d'autant plus violent que le Brent a passé les trois années précédentes à fluctuer entre 100 et 120 dollars.
Selon Commerzbank, la raison de la chute du brut n'est pas fondamentale : l'Energy Information Agency avait, dès le début de l'année, prévu que les pays extérieurs à l'Opep 'pomperaient' en 2014 quelque 1,9 million de barils/jour de plus que l'année précédente. La montée en puissance des pétroles de schiste n'était donc pas une surprise.
Certes, les prévisions de demande de brut ont été écrêtées en fin d'année dans le sillage des projections macroéconomiques, mais pas dans des proportions qui auraient justifié une chute d'une telle ampleur.
Bref, termine Commerzbank, 'la cause réelle de l'effondrement du brut réside probablement dans le changement de stratégie de l'Opep qui, après avoir défendu l'équilibre offre/demande, s'est maintenant engagée dans une bataille de parts de marché' en jouant sur les volumes et les prix.
Selon Commerzbank, tel était le sens des dernières déclarations d'Ali Al-Naimi, ministre saoudien du Pétrole. Ce dernier a estimé que l'Opep ne pouvait réduire ses propres extractions que si les autres pays en faisaient autant. Et aucun de ces derniers ne semble décidé à agir dans ce sens pour le moment.
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