Alors que les indices boursiers subissent un décrochage inattendu dans la zone Euro, alors que la bourse d'Athènes plonge de -5%, alors que Goldman Sachs juge les marchés 'trop optimistes', une 'fuite vers la sécurité' s'opère ce lundi et elle propulse le rendements des bons du Trésor long terme vers des niveaux de la mi-décembre 2014, avec le taux du '10 ans US' retraçant son plancher de la mi-Décembre à 2,05% (-5Pts de base) et celui du '30 ans' vers 2,65% (le 'spread' avec le '10 ans' -tombé à 60Pts de base- est le plus faible observé depuis janvier 2009).
Les opérateurs reprennent soudain conscience de la menace d'un 'Grexit' ( ou sortie de la Grèce de la zone Euro) après les pseudo 'indiscrétion' d'Angela Merkel qui ont 'fuité' dans le magazine 'Der Spiegel' (l'un des médias plus influents en Allemagne): le gouvernement allemand a mollement démenti que la Chancelière ait déclaré que les grecs sont libres de voter pour qui ils veulent, et y compris un parti qui souhaite conduire Athènes vers une sortie de l'Eurozone.
La tourmente qui affecte les indices boursiers en Europe traduit une aversion au risque qui n'épargne pas les dettes périphériques dont le rendement se retend de +6Pts de base (Bonos espagnols à 2,56%, BTP italiens à 1,78%)... et le '10 ans' grec bondit vers 9,5%.
Mais les Bunds pour une fois n'en profitent pas puisqu'ils stagnent autour de 0,5050% (soit +1Pts de base) et les OAT s'établissent à 0,8% (taux officiel de l'Agence France Trésor).
En ce qui concerne les T-Bonds US, Jeff Gundlach a déclaré dans une interview accordée à Barron's que leur rémunération pourrait rechuter en 2015 au contact de leurs planchers de 'l'ère moderne', c'est à dire vers 1,38%, alors que les spéculations sur une remontée des taux par la FED alimente des anticipations diamétralement opposées, avec un objectif plutôt situé vers 2,40/2,50% d'ici la fin de l'année.
Pas de statistiques attendues aux Etats Unis cet après-midi et une confirmation en Europe du risque de déflation avec une hausse des prix annualisée anticipée à +0,1% en Allemagne en décembre contre +0,5% en novembre (un calcul définitif devrait confirmer l'estimation initiale).
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Les opérateurs reprennent soudain conscience de la menace d'un 'Grexit' ( ou sortie de la Grèce de la zone Euro) après les pseudo 'indiscrétion' d'Angela Merkel qui ont 'fuité' dans le magazine 'Der Spiegel' (l'un des médias plus influents en Allemagne): le gouvernement allemand a mollement démenti que la Chancelière ait déclaré que les grecs sont libres de voter pour qui ils veulent, et y compris un parti qui souhaite conduire Athènes vers une sortie de l'Eurozone.
La tourmente qui affecte les indices boursiers en Europe traduit une aversion au risque qui n'épargne pas les dettes périphériques dont le rendement se retend de +6Pts de base (Bonos espagnols à 2,56%, BTP italiens à 1,78%)... et le '10 ans' grec bondit vers 9,5%.
Mais les Bunds pour une fois n'en profitent pas puisqu'ils stagnent autour de 0,5050% (soit +1Pts de base) et les OAT s'établissent à 0,8% (taux officiel de l'Agence France Trésor).
En ce qui concerne les T-Bonds US, Jeff Gundlach a déclaré dans une interview accordée à Barron's que leur rémunération pourrait rechuter en 2015 au contact de leurs planchers de 'l'ère moderne', c'est à dire vers 1,38%, alors que les spéculations sur une remontée des taux par la FED alimente des anticipations diamétralement opposées, avec un objectif plutôt situé vers 2,40/2,50% d'ici la fin de l'année.
Pas de statistiques attendues aux Etats Unis cet après-midi et une confirmation en Europe du risque de déflation avec une hausse des prix annualisée anticipée à +0,1% en Allemagne en décembre contre +0,5% en novembre (un calcul définitif devrait confirmer l'estimation initiale).
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