Les comptes semestriels d'Interparfums, le fabricant de parfums pour le compte de marques de luxe, ont fait les frais d'un contrôle fiscal qui a amputé le résultat net part du groupe de 7%. Voisine de 13%, la marge opérationnelle était cependant conforme aux anticipations de la direction. Si les prévisions pour l'ensemble de 2016 n'ont pas été modifiées, le PDG Philippe Benacin anticipe une accentuation de la croissance en 2017.
Comme annoncé le 26 juillet, le groupe a enregistré au premier semestre un CA de 162,3 millions d'euros, en hausse de 10,3% en données publiées, et de 10,5% hors effet de changes.
La marge brute a progressé plus rapidement encore (+ 16% à 106 millions, soit un taux de 65,3% du CA contre 62,1% un an plus tôt) grâce, explique la direction, à 'l'intégration des parfums Rochas et de l'amélioration des prix de revient, en particulier sur les parfums Montblanc et Jimmy Choo'.
Le résultat opérationnel ne progresse cependant que de 1% à 21,6 millions, soit une marge de 13,3% en baisse par rapport au taux de 14,6% dégagé un an plus tôt. Interparfums, qui avait annoncé s'attendre à un taux voisin de 13%, rappelle le niveau 'particulièrement élevé' atteint par cet indicateur au premier semestre 2015, grâce notamment à la forte hausse du dollar et à l'absence 'd'initiatives majeures', d'où une faiblesse relative des dépenses de marketing. Or au 1er semestre 2016, les dépenses marketing s'inscrivent en hausse de 'plus de 30%' en raison notamment de déploiement de nouvelles lignes, comme Montblanc Legend Spirit ou Jimmy Choo Man.
La direction souligne qu'une marge opérationnelle voisine de 13% correspond davantage au niveau normatif pour le groupe.
Enfin, le résultat net part du groupe semestriel recule de 7% à 13 millions d'euros en raison d'une provision pour impôt de 1,8 million d'euros découlant d'un contrôle fiscal. Sans tenir compte de cet élément exceptionnel, le résultat net courant prend 6%.
Quid du bilan ? Après le paiement du dividende 2015 (16 millions) et le remboursement d'une tranche de 10 millions du prêt souscrit pour l'acquisition de Rochas, la trésorerie nette revient au 30 juin 2016 à 115 millions d'euros, contre 136 millions fin 2015.
Interparfums indique aussi que le contrat de licence avec la marque S.T. Dupont a été prolongé de trois ans, jusqu'à fin 2019.
En guise de perspectives, le PDG Philippe Benacin souligne que le premier lancement de la nouvelle licence Coach interviendra au second semestre 2016, avant 'une première initiative majeure' pour Rochas au premier semestre 2017. M. Benacin table donc sur une 'accentuation' de la croissance à compter de l'année prochaine. Philippe Santi, le directeur général délégué, a évoqué un budget marketing proche de 100 millions d'euros en 2017.
Les précédentes prévisions pour 2016 (soit un CA de 340 millions, et une marge opérationnelle entre 12 et 13%) n'ont pas été modifiées.
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Comme annoncé le 26 juillet, le groupe a enregistré au premier semestre un CA de 162,3 millions d'euros, en hausse de 10,3% en données publiées, et de 10,5% hors effet de changes.
La marge brute a progressé plus rapidement encore (+ 16% à 106 millions, soit un taux de 65,3% du CA contre 62,1% un an plus tôt) grâce, explique la direction, à 'l'intégration des parfums Rochas et de l'amélioration des prix de revient, en particulier sur les parfums Montblanc et Jimmy Choo'.
Le résultat opérationnel ne progresse cependant que de 1% à 21,6 millions, soit une marge de 13,3% en baisse par rapport au taux de 14,6% dégagé un an plus tôt. Interparfums, qui avait annoncé s'attendre à un taux voisin de 13%, rappelle le niveau 'particulièrement élevé' atteint par cet indicateur au premier semestre 2015, grâce notamment à la forte hausse du dollar et à l'absence 'd'initiatives majeures', d'où une faiblesse relative des dépenses de marketing. Or au 1er semestre 2016, les dépenses marketing s'inscrivent en hausse de 'plus de 30%' en raison notamment de déploiement de nouvelles lignes, comme Montblanc Legend Spirit ou Jimmy Choo Man.
La direction souligne qu'une marge opérationnelle voisine de 13% correspond davantage au niveau normatif pour le groupe.
Enfin, le résultat net part du groupe semestriel recule de 7% à 13 millions d'euros en raison d'une provision pour impôt de 1,8 million d'euros découlant d'un contrôle fiscal. Sans tenir compte de cet élément exceptionnel, le résultat net courant prend 6%.
Quid du bilan ? Après le paiement du dividende 2015 (16 millions) et le remboursement d'une tranche de 10 millions du prêt souscrit pour l'acquisition de Rochas, la trésorerie nette revient au 30 juin 2016 à 115 millions d'euros, contre 136 millions fin 2015.
Interparfums indique aussi que le contrat de licence avec la marque S.T. Dupont a été prolongé de trois ans, jusqu'à fin 2019.
En guise de perspectives, le PDG Philippe Benacin souligne que le premier lancement de la nouvelle licence Coach interviendra au second semestre 2016, avant 'une première initiative majeure' pour Rochas au premier semestre 2017. M. Benacin table donc sur une 'accentuation' de la croissance à compter de l'année prochaine. Philippe Santi, le directeur général délégué, a évoqué un budget marketing proche de 100 millions d'euros en 2017.
Les précédentes prévisions pour 2016 (soit un CA de 340 millions, et une marge opérationnelle entre 12 et 13%) n'ont pas été modifiées.
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