MILAN (Reuters) - Retrait de la variation erronée de 78% du §2 et actualisation avec le cours de clôture.
UniCredit a renforcé son ratio de capital dur CET1 au troisième trimestre, à 10,82% fin septembre contre 10,33% fin juin, en vendant des actifs et en réduisant le crédit, après l'entrée en fonction en juillet de son nouvel administrateur délégué Jean-Pierre Mustier.
L'action de la première banque italienne a fini en hausse de 2,87%. L'indice sectoriel a fini sur un gain de 3%.
Jean-Pierre Mustier a lancé en juillet une revue stratégique avec pour objectif de renforcer les fonds propres et d'améliorer la rentabilité de la banque et il doit présenter un nouveau plan le 13 décembre.
Les décisions prises dans le cadre de ce plan pourrait affecter de façon significative les résultats du quatrième trimestre, a déclaré UniCredit jeudi, en présentant ses résultats.
Selon des sources, UniCredit pourrait tenter de lever jusqu'à 16 milliards d'euros grâce à des cessions d'actifs et à une augmentation de capital. La banque devrait également vendre une part significative de ses 51 milliards d'euros de créances douteuses.
Depuis son arrivée, Jean-Pierre Mustier a vendu des participations de 10% dans la filiale en ligne FinecoBank et la filiale polonaise Bank Pekao. Ces cessions ont permis de renforcer les fonds propres durs de la banque au troisième trimestre, sans compter une réduction de huit milliards d'euros des prêts la clientèle.
"L'évolution de notre capital dur est une conséquence de l'examen approfondi lancé en juillet", a déclaré aux analystes le directeur financier Mirko Bianchi. "Nous avons décidé d'adopter une approche proactive".
La Banque centrale européenne (BCE) a fixé un seuil de capital minimum de 10% pour UniCredit cette année, avec une augmentation de 25 points de base chaque année pour atteindre 10,75% en 2019.
Les provisions pour créances douteuses de la banque ont représenté un milliard d'euros sur le trimestre, donnant un taux de couverture de ces créances de 52,6% fin septembre contre 52,4% fin juin.
Le produit net bancaire (PNB) est ressorti à 5,5 milliards d'euros (consensus: 5,3 milliards).
Le bénéfice trimestriel a diminué de 12% pour s'établir à 447 millions d'euros, un peu en deçà du consensus de 467 millions fourni par UniCredit.
(Valentina Za, Wilfrid Exbrayat et Claude Chendjou pour le service français)