Offre du Cyber Monday : Jusqu'à 60% de réduction sur InvestingPro.PROFITER DES SOLDES

Le marché automobile européen reste incontournable

Publié le 29/09/2012 11:20

En dépit de la passe difficile qu'elle traverse, l'Europe reste incontournable pour les constructeurs automobiles étrangers en raison de sa taille et de son importance comme laboratoire de technologie et de design.

Un peu plus de 13 millions de voitures ont été immatriculées dans l'Union européenne en 2011, ce qui en fait le troisième marché automobile mondial derrière la Chine et les Etats-Unis malgré le recul observé cette année.

"Il n'y a pas de croissance significative du marché à attendre aux Etats-Unis ou en Europe, mais ça ne veut pas dire que ces marchés n'ont pas d'intérêt", explique le président de l'Organisation internationale des constructeurs de voitures (OICA), Patrick Blain, à l'occasion du Salon automobile de Paris, qui ouvrait samedi ses portes au grand public.

"Près de 15 millions de voitures sont vendues aux Etats-Unis par an, l'Europe ce sont 12 millions cette année, ça remontera peut-être à 15 millions. Ca fait un paquet de voitures, les constructeurs ne peuvent pas se passer de ce marché", poursuit-il.

Les sud-coréens à l'assaut du vieux continent

Après les japonais pionniers dans les années 80, les sud-coréens sont parties à l'assaut du Vieux continent, suivis par des marques comme l'américain Chevrolet. Tous font désormais partie du paysage automobile en Europe, au point de faire de l'ombre aux constructeurs européens dans leur arrière cour.

Avec des modèles comme la Picanto, Kia Motors, la filiale de Hyundai, détient 2,1% du marché européen et vise les 3% de part de marché en Europe d'ici à 2016, indique son directeur général pour la France Frédéric Verbitzky.

"En France, nous visons 3,3% de part de marché en 2016 contre 1,8% attendu cette année", ajoute-t-il, soulignant que Kia espère intégrer "le top 10 des marques généralistes en France".

L'autre marque sud-coréenne, Hyundai, qui commercialise le SUV Santa Fe, s'est pour sa part fixé comme objectif 1,4% de part de marché en France cette année.

Propriété du groupe américain General Motors, Chevrolet voit ses parts augmenter en Europe malgré la conjoncture, explique son directeur pour la France Ludovic Dirand, avec 1,4% à fin août.

"En France, on a réalisé en 2011 notre cinquième année consécutive de croissance. Nous battrons ce record aussi bien en volume qu'en parts de marché cette année", assure-t-il, grâce à une gamme complétée avec des modèles comme la petite Spark ou le SUV Trax.

Pour autant, la partie n'est pas facile. "L'Europe est clairement la région la plus compliquée à gérer au monde, en raison des différences entre ses marchés, ses réglementations, ses taxes", notamment en termes de consommation de carburant et de réduction de CO2, reconnaît Patrick Gourvennec, le directeur général de Hyundai France.

"Mais c'est aussi un marché qui permet de se confronter à une concurrence très vive et de s'améliorer", souligne-t-il. "Quant à la France, elle reste associée au luxe et au prestige et il est donc important pour la marque d'y réussir", relève-t-il.

"Il est vraiment très facile de perdre de l'argent en Europe si l'on ne fait pas attention", reprend Karl Schlicht, le vice-président exécutif chargé des ventes et du marketing pour l'Europe de Toyota.

"C'est très difficile ici, mais la créativité, le design, la technologie, les idées, toutes ces choses continuent de venir d'Europe et quand vous pensez aux marchés émergents, beaucoup de consommateurs chinois regardent vers l'Europe pour le luxe ou les marques", relève-t-il.

Pour Patrick Blain, il est plus que jamais essentiel d'investir en Europe, mais dans l'innovation. "Il y a trop d'usines en Europe", affirme-t-il. "Il faut construire des usines, mais là où il y en a besoin".

En Europe, "il faut investir (...) mais dans l'innovation, alors qu'il faut investir dans la production dans les émergents, c'est-à-dire là où l'on a besoin de voitures".

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés