PARIS (Reuters) - Le ministre français de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, se donne un an pour voir s'il est "utile" dans le gouvernement, où il dit "avancer" tout en apprenant à "gérer la complexité".
Militant écologiste, l'ancien animateur de télévision est entré en mai dans l'équipe d'Edouard Philippe à la demande du président Emmanuel Macron.
"Je suis là pour être utile. Je sais aussi que je ne peux pas faire de miracle du jour au lendemain. Nous sommes dans une période de phasage incontournable, qui ne va pas sans quelques ajustements", déclare-t-il dans un entretien publié samedi dans Le Monde.
"Je n’avance pas sur un chemin de pétales de roses, mais j’avance", déclare aussi Nicolas Hulot, qui fixe comme "première ligne rouge (...) l’instant où je me renierai".
Au début du mois, Nicolas Hulot avait dit qu'il se poserait la question de son maintien au gouvernement à la fin de l'année, date de la publication d'un rapport sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), auquel il est hostile.
Dans Le Monde, le ministre déclare se donner "un an" pour faire avancer les dossiers qui lui ont été confiés.
"Je ne me suis pas fixé de date pour un bilan, mais je me donne un an pour voir si je suis utile, si j’ai réussi à créer des convergences, à insuffler une forme de cohérence dans l'action du gouvernement en faveur de la transition écologique", explique Nicolas Hulot.
"Mon ambition, tant que je serai à ce poste, c'est que dans les trois domaines que je porte – l’agro-écologie et le bio, les énergies renouvelables, l’économie sociale et solidaire – ce qui est aujourd’hui l'exception devienne la norme".
(Elizabeth Pineau, édité par Danielle Rouquié)