La Poste a annoncé vendredi la signature d'un accord permettant aux employés dont l'activité le permet de faire du télétravail jusqu'à deux jours par semaine.
Dans un communiqué, l'entreprise souligne que l'accord, conclu pour une durée de trois ans, a été signé par cinq des six syndicats représentatifs (CGT, FO, CFDT, CGC/Unsa et CFTC). Seul SUD, deuxième syndicat chez les postiers, ne l'a pas signé.
La Poste, qui emploie quelque 240.000 personnes, précise que l'accord permet de "télétravailler en moyenne 2 jours maximum par semaine". Il concerne "tous les postiers, qu’ils soient fonctionnaires ou salariés" à condition qu'ils soient éligibles et volontaires.
Sont éligibles "les postiers utilisant dans leur travail les technologies de l'information, occupant un poste ou exerçant des activités compatibles avec cette forme d’organisation du travail, et faisant preuve d’une autonomie avérée", précise La Poste. "L’exercice de leur activité en télétravail doit également être compatible avec le fonctionnement de leur service et compatible avec toutes les missions de service public de l’entreprise", ajoute l'entreprise.
A priori, les quelque 90.000 facteurs et 35.000 guichetiers en seraient donc exclus, soit environ la moitié de la population de La Poste.
Le télétravail est entré dans le Code du travail en mars 2012. Selon les dernières données disponibles, environ 9% des salariés y ont recours en France, alors que le taux dépasse 20% dans le Nord de l'Europe et aux Etats-Unis et s'échelonne entre 15 et 20% dans le reste de l'Europe.