Investing.com - Les places d'Asie terminaient sur une note prudente ce mercredi matin, l'attrait des valeurs sûres se trouvant magnifié par la crainte de plus en plus présente d'une intervention des Etats-Unis en Syrie.
Les inquiétudes persistantes concernant le moment où la banque centrale des Etats-Unis diminuera l'ampleur de ses coups de pouce demeuraient aussi au premier plan, ses apports de capitaux étant généralement vus comme un des facteurs cruciaux dans la montée des cours mondiaux.
En fin de séance asiatique, l'ASX/200 australien perdait 1,05%, le Hang Seng de Hong Kong 1,4% et le Nikkei 225 japonais 1,51%.
La crainte d'une action militaire des Etats-Unis en Syrie grandissait, aprrès que Chuck Hagel, secrétaire d'état à la défense des Etats-Unis, ait assuré hier que les troupes du pays étaient "prêtes" à attaquer au cas où le président Barack Obama en donnerait l'ordre.
John Kerry, son collègue chargé des affaires étrangères, avait quand à lui affirmé hier qu'il y avait des preuves "indéniables" que les autorités de Damas avaient employé des armes chimiques contre la population.
Les rumeurs de réduction de la voilure des rachats d'actifs de la Réserve Fédérale sont d'autre part revenues au premier plan après qu'il ait été montré dans le même temps que la confiance des particuliers des Etats-Unis avait davantage augmenté en août qu'espéré, atteignant ainsi son meilleur niveau depuis janvier 2008.
Le groupe de recherches sur les marchés Conference Board a ainsi révélé que son baromètre de l'humeur des consommateurs avait frémi depuis les 81,0 révisés vers le haut de juillet vers 81,5, alors que les experts pensaient qu'il trébucherait à 79,0 pour la période considérée.
Le département d'état au commerce du pays avait par contre déploré lundi un écroulement de 7,3% des commandes de biens durables nationales pour juillet, dépassant largement les 4% déjà redoutés, et constituant du même coup leur pire déconvenue depuis août 2012.
Sydney se retrouvait ainsi à son plus bas niveau en trois jours, dans le flou face aux bruits annonçant encore une guerre.
La bande des quatre plus grosses banques locales a suivi le mouvement, la Commonwealth Bank of Australia, première d'entre elles, plongeant de 1,6%, l'ANZ Banking Group de 0,8% et la National Australia Bank de 1,1%, tandis que le Westpac Banking Group n'était pas épargné, avec 1,6%.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières ont également souffert, dans l'angoisse de conséquences possibles de la relance sur l'inflation.
Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondaient ainsi de 2,3 et 2,6%, le spécialiste du minerai de fer Fortescue Metals Group faisant de même avec 4,3%.
Hong Kong se trouvait en retrait pour la seconde fois consécutive, ses transaporteurs aériens se trouvant plombés par le passage du baril de pétrole au-dessus des 116 USD à Londres.
Cathay Pacific Airways dégringolait ainsi de 2,6%, dans la peur de bénéfices écornés par la coûts du carburant, suivi d'Air China avec 2,3%, et de China Southern Airlines avec 3,9%.
Le secteur financier faisait de même, la China Construction Bank laissant échapper 1,8%, la China Minsheng Bank de 1,1% et l'Industrial and Commercial Bank of China, premier prêteur chinois, de 1,6%.
Le géant des hydrocarbures PetroChina coulait aussi de 4% après que trois de ses plus hauts responsables, et notamment le président de sa filiale de distribution de gaz naturel Kunlun Energy, aient démissioné et qu'un autre ait été mis à la porte au cours d'une offensive anticorruption, ce qui n'empêchait pas cette dernière de s'écrouler de 11,8%.
Tokyo se retrouvait pour sa part au plus bas des deux mois écoulés, le moral subissant le regain de forme du yen face au billet vert.
La paire USD/JPY est tombée jusqu'à 96,86, à comparer aux 98,34 d'hier, les entreprises tournées vers l'extérieur se trouvant mécaniquement freinées par le retour en force de la monnaie nationale, qui érode la valeur des devises obtenues à l'étranger.
Les constructeurs automobiles Honda et Toyota reculaient ainsi de 2,4 et 2,3%, suivis des grands noms de l'électronique grand public Sharp et Sony avec 2 et 3?5%.
Les mégabanques nippones n'étaient pas en reste, le Mitsubishi UFJ Financial Group, en tête dans le pays, sombrant de 2%, tandis que le Mizuho Financial Group et le courtier Nomura Holdings lui emboîtaient le pas avec 1,5 et 3,5%.
Les poids lourds Fast Retailing et Softbank suivaient le mouvement descendant avec 0,8 et 1,9%.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui morose en raison de l'escalade des tensions géopolitiques au Moyen-Orient.
Les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyaient une baisse de 0,5%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0,25%, celles sur le DAX 30 allemand à 0,3% et sur le FTSE 100 britannique à 0,5%.
Les membres du secteur immobilier des Etats-Unis comptaient de leur côté conclure la journée avec avec leur nombre des ventes d'habitations en cours.
Les inquiétudes persistantes concernant le moment où la banque centrale des Etats-Unis diminuera l'ampleur de ses coups de pouce demeuraient aussi au premier plan, ses apports de capitaux étant généralement vus comme un des facteurs cruciaux dans la montée des cours mondiaux.
En fin de séance asiatique, l'ASX/200 australien perdait 1,05%, le Hang Seng de Hong Kong 1,4% et le Nikkei 225 japonais 1,51%.
La crainte d'une action militaire des Etats-Unis en Syrie grandissait, aprrès que Chuck Hagel, secrétaire d'état à la défense des Etats-Unis, ait assuré hier que les troupes du pays étaient "prêtes" à attaquer au cas où le président Barack Obama en donnerait l'ordre.
John Kerry, son collègue chargé des affaires étrangères, avait quand à lui affirmé hier qu'il y avait des preuves "indéniables" que les autorités de Damas avaient employé des armes chimiques contre la population.
Les rumeurs de réduction de la voilure des rachats d'actifs de la Réserve Fédérale sont d'autre part revenues au premier plan après qu'il ait été montré dans le même temps que la confiance des particuliers des Etats-Unis avait davantage augmenté en août qu'espéré, atteignant ainsi son meilleur niveau depuis janvier 2008.
Le groupe de recherches sur les marchés Conference Board a ainsi révélé que son baromètre de l'humeur des consommateurs avait frémi depuis les 81,0 révisés vers le haut de juillet vers 81,5, alors que les experts pensaient qu'il trébucherait à 79,0 pour la période considérée.
Le département d'état au commerce du pays avait par contre déploré lundi un écroulement de 7,3% des commandes de biens durables nationales pour juillet, dépassant largement les 4% déjà redoutés, et constituant du même coup leur pire déconvenue depuis août 2012.
Sydney se retrouvait ainsi à son plus bas niveau en trois jours, dans le flou face aux bruits annonçant encore une guerre.
La bande des quatre plus grosses banques locales a suivi le mouvement, la Commonwealth Bank of Australia, première d'entre elles, plongeant de 1,6%, l'ANZ Banking Group de 0,8% et la National Australia Bank de 1,1%, tandis que le Westpac Banking Group n'était pas épargné, avec 1,6%.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières ont également souffert, dans l'angoisse de conséquences possibles de la relance sur l'inflation.
Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondaient ainsi de 2,3 et 2,6%, le spécialiste du minerai de fer Fortescue Metals Group faisant de même avec 4,3%.
Hong Kong se trouvait en retrait pour la seconde fois consécutive, ses transaporteurs aériens se trouvant plombés par le passage du baril de pétrole au-dessus des 116 USD à Londres.
Cathay Pacific Airways dégringolait ainsi de 2,6%, dans la peur de bénéfices écornés par la coûts du carburant, suivi d'Air China avec 2,3%, et de China Southern Airlines avec 3,9%.
Le secteur financier faisait de même, la China Construction Bank laissant échapper 1,8%, la China Minsheng Bank de 1,1% et l'Industrial and Commercial Bank of China, premier prêteur chinois, de 1,6%.
Le géant des hydrocarbures PetroChina coulait aussi de 4% après que trois de ses plus hauts responsables, et notamment le président de sa filiale de distribution de gaz naturel Kunlun Energy, aient démissioné et qu'un autre ait été mis à la porte au cours d'une offensive anticorruption, ce qui n'empêchait pas cette dernière de s'écrouler de 11,8%.
Tokyo se retrouvait pour sa part au plus bas des deux mois écoulés, le moral subissant le regain de forme du yen face au billet vert.
La paire USD/JPY est tombée jusqu'à 96,86, à comparer aux 98,34 d'hier, les entreprises tournées vers l'extérieur se trouvant mécaniquement freinées par le retour en force de la monnaie nationale, qui érode la valeur des devises obtenues à l'étranger.
Les constructeurs automobiles Honda et Toyota reculaient ainsi de 2,4 et 2,3%, suivis des grands noms de l'électronique grand public Sharp et Sony avec 2 et 3?5%.
Les mégabanques nippones n'étaient pas en reste, le Mitsubishi UFJ Financial Group, en tête dans le pays, sombrant de 2%, tandis que le Mizuho Financial Group et le courtier Nomura Holdings lui emboîtaient le pas avec 1,5 et 3,5%.
Les poids lourds Fast Retailing et Softbank suivaient le mouvement descendant avec 0,8 et 1,9%.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui morose en raison de l'escalade des tensions géopolitiques au Moyen-Orient.
Les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyaient une baisse de 0,5%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0,25%, celles sur le DAX 30 allemand à 0,3% et sur le FTSE 100 britannique à 0,5%.
Les membres du secteur immobilier des Etats-Unis comptaient de leur côté conclure la journée avec avec leur nombre des ventes d'habitations en cours.