Black Friday c’est Maintenant ! Ne passez pas à côté 60 % DE REDUCTION InvestingProPROFITER DES SOLDES

Veolia et Trenitalia en discussions pour défier la SNCF sur ses TGV

Publié le 01/01/2001 01:00

Le groupe français Veolia est en discussions avec la compagnie italienne Trenitalia pour faire circuler des TGV en France, un défi pour la SNCF après l'ouverture à la concurrence du rail international, qui pourrait se traduire par une baisse des tarifs.

Selon le Figaro, Veolia "serait sur le point de conclure un accord avec Trenitalia, la division transport de voyageurs de l'opérateur public italien Ferrovie dello Stato, pour faire rouler des TGV en France début 2012".

"Il y a des discussions en cours", a indiqué à l'AFP une source proche du dossier, alors que Veolia Transport et Trenitalia se sont refusés à tout commentaire.

Veolia avait déjà manifesté l'an dernier son intention d'entrer sur le créneau des services TGV en France, en préparant un projet avec la compagnie aériennne Air France. Les discussions n'avaient toutefois pas abouti.

Veolia devrait réactiver avec Trenitalia le projet qu'il avait étudié avec Air France, articulé autour de trois lignes TGV, selon le Figaro.

Il s'agirait de l'axe Bruxelles-Paris-Lyon, permettant de concurrencer le Thalys, d'une ligne Paris-Londres, concurrente d'Eurostar et rivale de la SNCF sur Paris-Lille, et d'une ligne Paris-Strasbourg, avec des branches à destination de Francfort et Bâle.

Le journal avance la date de 2012 pour l'ouverture du service et affirme que Veolia et Trenitalia bénéficieraient de "coûts d'exploitation de 30% inférieurs à ceux de la SNCF du seul fait du régime social des cheminots", ce qui ouvre la voie à la création d'une "compagnie low cost du TGV".

Les premières projections de tarifs qui avaient été estimées avec Air France tablaient par exemple sur un Paris-Lyon à 30 euros en seconde classe contre une fourchette de 41 à 63,10 euros pour la SNCF, selon le journal.

Interrogé, le président de la SNCF Guillaume Pepy ne s'est pas montré surpris: "la SNCF est en état de marche pour relever la concurrence", a-t-il dit. "On s'y attendait. On s'est préparé", a-t-il assuré.

Et "pour vendre plus bas que la SNCF, il va falloir que nos concurrents soient très très bons. Je leur souhaite bon courage", a-t-il lancé.

Le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau a jugé que l'arrivée de nouveaux opérateurs dans le transport ferroviaire était "une bonne chose": "Un, cela permettra aux clients d'avoir le choix et deux, cela permettra de développer ce mode de transport".

Présent en France dans le transport public (bus, métro, tramway), Veolia exploite également des trains de voyageurs, sur des réseaux de banlieue et régionaux, dans des pays comme l'Allemagne, l'Australie ou les Etats-Unis.

Les compagnies ferroviaires étrangères ont ainsi la possibilité depuis le 13 décembre de venir concurrencer la SNCF sur le sol français, dans le cadre de l'ouverture à la concurrence du transport de passagers sur les lignes internationales.

Mais ce système de "cabotage" impose que la partie nationale du trafic représente moins de la moitié des passagers transportés et moins de la moitié du chiffre d'affaires de la liaison internationale.

Le partenaire potentiel de Veolia, Trenitalia, est déjà prêt à se lancer dans l'aventure. C'est même pour l'instant le seul opérateur étranger à avoir demandé des sillons (créneaux de circulation) en France dans le cadre de l'ouverture.

La compagnie italienne prévoit d'assurer, sans doute pas avant l'été prochain, deux allers et retours quotidiens Paris-Milan et Paris-Gênes. En chemin, les trains s'arrêteraient dans six gares françaises (Chambéry, Modane, Avignon TGV, Aix-en-Provence TGV, Marseille, Nice).

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés