La Bourse de Paris a terminé sur une timide hausse (+0,21%) vendredi après avoir évolué en dents de scie, au gré des indicateurs américains, mais sur fond de déception après un chiffre d'affaires trimestriel de General Electric moins élevé que prévu.
A la clôture, l'indice vedette a terminé sur un gain de 8,20 points pour s'inscrire à 3.827,37 points, dans un volume d'échanges soutenu de 4 milliards d'euros.
La journée a été riche en annonces qui ont soufflé le chaud et le froid, provoquant de grandes amplitudes.
Preuve de la confusion, les places européennes ont terminé en ordre dispersé: l'indice Dax à Francfort a gagné 0,57% alors que le Footsie à Londres a cédé 0,42%. L'eurostoxx 50 a gagné 0,20% à 2.841,65 points.
Du côté des bonnes nouvelles qui ont tiré l'indice vers le haut: la confirmation par la Fed de ses interventions prochaines sur les marchés pour soutenir l'économie, l'accélération de l'activité manufacturière de la région de New York et l'augmentation plus importante que prévu des ventes de détail en septembre.
Du côté des éléments négatifs: un chiffre d'affaires de General Electric, considéré comme un baromètre de l'activité des entreprises, en baisse de 5% au troisième trimestre et inférieur aux prévisions du marché, et une confiance des consommateurs américains qui a de nouveau reculé en octobre.
Parmi les valeurs qui se sont distinguées, on note Soitec (+3,21% à 7,35 euros) qui a profité des résultats meilleurs que prévu d'AMD, numéro un mondial des microprocesseurs. Dans son sillage, Altran Technologies progressait de 2,47% à 3,15 euros.
Peugeot était en forte hausse (+4,15% à 27,88 euros) après un relèvement d'objectif de cours de la part de Barclays et alors que des opérations d'arbitrage se poursuivent sur le titre. Renault a gagné 1,50% à 39,15 euros.
Ces deux valeurs ont terminé en hausse alors que les ventes de voitures neuves en France continuent de décliner, affichant un recul de 8,2% en septembre sur un an. Mais la France fait toutefois mieux que le reste de l'Europe qui a accusé un recul de 9,6% des ventes de voitures neuves sur un an.
Accor faisait partie des plus fortes hausses (+3,51% à 29,38 euros) après un relèvement de l'opinion du Crédit Suisse à "surperformance".
Du côté des pertes, Carrefour s'enfonçait dans le rouge (-4,05% à 38,50 euros), le marché sanctionnant la révision à la baisse de sa prévision de bénéfice d'exploitation courant 2010.
EADS, pénalisé par la baisse du dollar, cédait 2,70% à 17,65 euros. Recul significatif également pour Safran qui souffre aussi de la faiblesse du billet vert (-1,85% à 19,93 euros).
Stallergenes a terminé sur un recul de 3,95% à 63,15 euros, les investisseurs s'inquiétant des délais de commercialisation de l'Oralair son médicament vedette en France et aux Etats-Unis.