Wall Street n'a rien lâché: une spectaculaire reprise en main du marché s'est opéré en fin de matinée à New York et les indices US étaient revenus à l'équilibre avant que les journaux télévisés n'ouvrent leur édition de 13H... sur l'évocation d'un gros trou d'air de près de -3% sur les places européennes.
Les scores d'équilibre ont ensuite été maintenus durant plus de 3 heures (et littéralement figés sur place durant le dernier quart d'heure) avec en prime un écrasement de la volatilité (le VIX rechute de -3,5%).
Les 'sherpas' de Wall Street ont envoyé un message clair aux vendeurs potentiels: ils n'ont aucune intention de laisser les indices US subir le genre de 'sell off' observé sur les places européennes... et ils ont les moyens de soutenir les cours, envers et contre tout.
Personne ne sait pourquoi les actions américaines sont revenues à l'équilibre en l'espace d'une heure alors qu'elles reculaient de -1% vers 17H45 et encore de -0,75% vers 18H30.
Personne n'a eu le temps de comprendre si le rebond était justifié par un motif concret où si c'est de la pure manipulation (avec la louable intention de rassurer les épargnants) mais les vendeurs n'ont pu prendre le risque de rester à contrecourant... et les indices US ont fini stables avec une précision qui force l'admiration, le 'S&P' affichant +0,0001% (et le Dow Jones -0,02%), le Nasdaq grappillant +0,18% grâce à l'envol de +4% de Tesla.
Les rachats à bon compte ont été beaucoup plus nourris sur les valeurs du Russel-2000 (+1%) et du 'Dow Transport' (+0,8% après -2,5% la veille).
Quel contraste avec l'épisode de capitulation dont fut victime le CAC40 avec un score de -2,8% ou le Mibtel avec pratiquement -4%: les conditions économiques sont elles aussi formidablement différentes de part et d'autre de l'Atlantique ?
Le repli initial des indices était justifié par la publication d'un chiffre médiocre aux Etats Unis (chute de -10% des commandes à l'industrie en septembre)... mais avec le recul, les commentateurs estiment que c'était attendu et invoquent le 'fait accompli'.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont reculé lors de la semaine close le 27 septembre, à 287.000 contre 295.000 la semaine précédente, alors que les analystes attendaient au contraire une remontée.
Alors, puisque les stats US déçoivent jour après jour, y'aurait-il eu une 'fuite' concernant un 'bon' chiffre de l'emploi attendu demain... ou les opérateurs anticipent-ils une prise de position imminente de la FED affirmant qu'un resserrement monétaire ne saurait survenir avant mi-2015 ?
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Les scores d'équilibre ont ensuite été maintenus durant plus de 3 heures (et littéralement figés sur place durant le dernier quart d'heure) avec en prime un écrasement de la volatilité (le VIX rechute de -3,5%).
Les 'sherpas' de Wall Street ont envoyé un message clair aux vendeurs potentiels: ils n'ont aucune intention de laisser les indices US subir le genre de 'sell off' observé sur les places européennes... et ils ont les moyens de soutenir les cours, envers et contre tout.
Personne ne sait pourquoi les actions américaines sont revenues à l'équilibre en l'espace d'une heure alors qu'elles reculaient de -1% vers 17H45 et encore de -0,75% vers 18H30.
Personne n'a eu le temps de comprendre si le rebond était justifié par un motif concret où si c'est de la pure manipulation (avec la louable intention de rassurer les épargnants) mais les vendeurs n'ont pu prendre le risque de rester à contrecourant... et les indices US ont fini stables avec une précision qui force l'admiration, le 'S&P' affichant +0,0001% (et le Dow Jones -0,02%), le Nasdaq grappillant +0,18% grâce à l'envol de +4% de Tesla.
Les rachats à bon compte ont été beaucoup plus nourris sur les valeurs du Russel-2000 (+1%) et du 'Dow Transport' (+0,8% après -2,5% la veille).
Quel contraste avec l'épisode de capitulation dont fut victime le CAC40 avec un score de -2,8% ou le Mibtel avec pratiquement -4%: les conditions économiques sont elles aussi formidablement différentes de part et d'autre de l'Atlantique ?
Le repli initial des indices était justifié par la publication d'un chiffre médiocre aux Etats Unis (chute de -10% des commandes à l'industrie en septembre)... mais avec le recul, les commentateurs estiment que c'était attendu et invoquent le 'fait accompli'.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont reculé lors de la semaine close le 27 septembre, à 287.000 contre 295.000 la semaine précédente, alors que les analystes attendaient au contraire une remontée.
Alors, puisque les stats US déçoivent jour après jour, y'aurait-il eu une 'fuite' concernant un 'bon' chiffre de l'emploi attendu demain... ou les opérateurs anticipent-ils une prise de position imminente de la FED affirmant qu'un resserrement monétaire ne saurait survenir avant mi-2015 ?
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