L'Etat réfléchit à l'ouverture du capital de quatre grands aéroports régionaux - Bordeaux, Lyon, Montpellier et Toulouse - mais n'a encore pris aucune décision, a indiqué lundi l'entourage de la ministre de l'Economie Christine Lagarde.
"On en est au stade de la concertation", a précisé à l'AFP une source proche du dossier à Bercy.
Le quotidien Les Echos affirmait pour sa part lundi que l'Etat se préparait à ouvrir le capital des aéroports de Lyon, Nice, Toulouse et Bordeaux.
Une loi de 2005 avait transformé les grands aéroports de province en sociétés aéroportuaires régionales, dans lesquels l'Etat possède environ 60%, avec la possibilité d'ouvrir le capital ultérieurement.
"La question est de savoir si dans l'esprit de la loi de 2005 il faut faire évoluer le capital des sociétés aéroportuaires et quel est le calendrier et les modalités que l'on pourrait retenir", a-t-on indiqué à Bercy.
Le débat est aujourd'hui ouvert en particulier pour quatre sociétés dont le conseil de surveillance vient d'être renouvelé: Bordeaux, Lyon, Montpellier (et non Nice) et Toulouse, selon la même source.
"La question est: ouvre-t-on le capital, pour faire quoi, quel est le projet, est-ce que l'Etat reste majoritaire ou pas, comment on associe toujours les chambres de commerce et les collectivités locales...?", a-t-on ajouté à Bercy.
Ces points sont actuellement à l'étude et une éventuelle décision sera prise plus tard, selon cette source.