Au terme premier fixing du jour sur le marché de référence de Londres, l'once d'or fin cotait 1.271 dollars (+ 5,5 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et restait inchangée à 966,7 euros.
Si l'once n'avait guère profité de l'escalade constante des tensions entre la Russie et l'Ukraine dans le Donbass, elle semble cependant pâtir des perspectives de règlement qui se font jour maintenant entre Kiev et Moscou.
Hier, relève un intervenant sur le marché au comptant, l'once a ainsi touché son plus bas niveau en deux mois et demi vers 1.264 dollars. De plus, les statistiques américaines plaident toujours dans le sens d'un renforcement de la croissance, ce qui dessert les valeurs refuge au profit des actions.
Par ailleurs, la masse de de lingots adossée à l'ETF aurifère américain, le SPDR Gold Shares, a de nouveau diminué à 790 tonnes.
Rappelons que cet encours était tombé à 780 tonnes mi-mai avant de remonter mi-juillet vers 809 tonnes, niveau qui n'a pu être conservé. Il est utilisé comme indicateur de l'appétit des investisseurs 'longs' sur le métal jaune.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta restent baissiers à court terme. Le prochain support à surveiller est situé à 1.265. Cependant, soulignent les spécialistes, 'l'incapacité du cours de l'once à casser (le niveau des 1.265) pourrait remettre en cause notre scénario d'un repli de l'once jusqu'au plus bas de juin, soit 1.240 dollars'.
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