Investing.com - Les bourses européennes étaient en berne ce lundi, dans l'attente d'une étude sur l'optimisme des investisseurs dans la région, la prudence restant de mise à l'approche de la décision judiciaire allemande cruciale du milieu de semaine, tout en gardant l'espoir de nouveaux accomodements de la part de la Réserve Fédérale.
En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a régressé de 0.36%, et le CAC 40 français de 0.27%, le DAX 30 allemand limitant les dégâts à 0.05%.
Il ne fallait pas non plus négliger la décision de la cour constitutionnelle de l'Allemagne de mercredi au sujet de Mécanisme Européen de Stabilité, son feu vert étant indispensable pour mettre en place le nouveau plan d'achats d'obligations présenté en fin de semaine passée par la Banque Centrale Européenne.
Mario Draghi, son président, a ainsi dévoilé lors de sa conférence de presse post-réunion de jeudi son programme d'achat d'obligations destiné à juguler la crise de la dette régionale, dénommé "Transactions Monétaires Directes".
L'optimisme a aussi pris du plomb dans l'aile après que des chiffres officiels aient montré que les importations de la Chine avaient dérapé dans crier gare de 2.6% d'une année sur l'autre, tandis que les exportations réalisaient une progression de seulement 2.7%, et donc inférieure aux attentes, ravivant l'angoisse d'une perte de vitesse de l'économie mondiale.
Les yeux étaient aussi tournés pour jeudi vers les résultats de la réunion de la Réserve Fédérale, les médiocres performances du marché de l'emploi des Etats-Unis dévoilées vendredi alimentant les rumeurs selon lesquelles elle pourrait donner le coup d'envoi à une troisième série d'injections de liquidités afin de donner un coup de fouet à l'expansion économique.
La finance ne savait sur quel pied danser, les allemands Deutsche Bank et Commerzbank gagnant 1.53 et 0.79%, tandis que les français BNP Paribas et Société Générale laissaient respectivement échapper 0.37 et 0.49%.
Lufthansa s'est pour sa part envolé de 1.39% après que'il ait été rapporté que le syndicat Unabhängige Flugbegleiter Organisation avait accepté de mettre fin aumouvement social tout en s'engageant dans des négociations, alors que plus de la moitié des vols de la compagnie aérienne avaient été annulés le 6 septembre, suite à la troisième grève de son personnel navigant.
A Londres, le FTSE 100 a quand à lui reculé de 0.17%.
Unilever a ainsi dérapé de 1.45% en raison des bruits selon lesquels le second emballeur mondial envisagerait de confier à des fournisseurs indiens un rôle clef dans les exportations de produits agricoles, ainsi que dans les innovations concernant les produits cosmétiques et ménagers.
Les supermarchés Tesco ont pour leur part dégringolé de 0.9%.
La City était elle aussi hésitante, Lloyds Banking laisant échapper 0.78%, et HSBC Holdings 0.81%, tandis que la Royal Bank of Scotland et Barclays grignotaient 0.14 et 0.56%.
La cuivrier Xstrata se trouvait parmi le peloton de tête, engrangeant 2.76% après que Glencore ait offert à son directeur général Mick Davis de diriger l'entité résultant de leur fusion pendant six mois avant d'être remplacé par le sien, Ivan Glasenberg.
L'agence de presse Bloomberg a ainsi rapporté que l'intéressé avait déclaré que l'offre serait "étudiée avec attention" et qu'une réponse y serait fournie d'ici le 24 septembre, après consultation de ses principaux actionnaires.
Glencore, qui a plongé de 3.35%, a remonté la semaine passée de 9% le nombre de ses actions ofertes en échange du reste de la compagnie, et demandé à ce que M. Glasenberg remplace M. Davis.
Les perspectives des marchés américains étaient également pessimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0.23%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.32% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.23%.
Des chiffres officiels avaient par ailleurs montré ce matin que la production industrielle de la France avait augmenté de manière inattendue en juillet, arrachant 0.2% après avoir stagné le mois précédent.
Les experts redoutaient pourtant à la voir fondre de 0.5% pour la période considérée.
En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a régressé de 0.36%, et le CAC 40 français de 0.27%, le DAX 30 allemand limitant les dégâts à 0.05%.
Il ne fallait pas non plus négliger la décision de la cour constitutionnelle de l'Allemagne de mercredi au sujet de Mécanisme Européen de Stabilité, son feu vert étant indispensable pour mettre en place le nouveau plan d'achats d'obligations présenté en fin de semaine passée par la Banque Centrale Européenne.
Mario Draghi, son président, a ainsi dévoilé lors de sa conférence de presse post-réunion de jeudi son programme d'achat d'obligations destiné à juguler la crise de la dette régionale, dénommé "Transactions Monétaires Directes".
L'optimisme a aussi pris du plomb dans l'aile après que des chiffres officiels aient montré que les importations de la Chine avaient dérapé dans crier gare de 2.6% d'une année sur l'autre, tandis que les exportations réalisaient une progression de seulement 2.7%, et donc inférieure aux attentes, ravivant l'angoisse d'une perte de vitesse de l'économie mondiale.
Les yeux étaient aussi tournés pour jeudi vers les résultats de la réunion de la Réserve Fédérale, les médiocres performances du marché de l'emploi des Etats-Unis dévoilées vendredi alimentant les rumeurs selon lesquelles elle pourrait donner le coup d'envoi à une troisième série d'injections de liquidités afin de donner un coup de fouet à l'expansion économique.
La finance ne savait sur quel pied danser, les allemands Deutsche Bank et Commerzbank gagnant 1.53 et 0.79%, tandis que les français BNP Paribas et Société Générale laissaient respectivement échapper 0.37 et 0.49%.
Lufthansa s'est pour sa part envolé de 1.39% après que'il ait été rapporté que le syndicat Unabhängige Flugbegleiter Organisation avait accepté de mettre fin aumouvement social tout en s'engageant dans des négociations, alors que plus de la moitié des vols de la compagnie aérienne avaient été annulés le 6 septembre, suite à la troisième grève de son personnel navigant.
A Londres, le FTSE 100 a quand à lui reculé de 0.17%.
Unilever a ainsi dérapé de 1.45% en raison des bruits selon lesquels le second emballeur mondial envisagerait de confier à des fournisseurs indiens un rôle clef dans les exportations de produits agricoles, ainsi que dans les innovations concernant les produits cosmétiques et ménagers.
Les supermarchés Tesco ont pour leur part dégringolé de 0.9%.
La City était elle aussi hésitante, Lloyds Banking laisant échapper 0.78%, et HSBC Holdings 0.81%, tandis que la Royal Bank of Scotland et Barclays grignotaient 0.14 et 0.56%.
La cuivrier Xstrata se trouvait parmi le peloton de tête, engrangeant 2.76% après que Glencore ait offert à son directeur général Mick Davis de diriger l'entité résultant de leur fusion pendant six mois avant d'être remplacé par le sien, Ivan Glasenberg.
L'agence de presse Bloomberg a ainsi rapporté que l'intéressé avait déclaré que l'offre serait "étudiée avec attention" et qu'une réponse y serait fournie d'ici le 24 septembre, après consultation de ses principaux actionnaires.
Glencore, qui a plongé de 3.35%, a remonté la semaine passée de 9% le nombre de ses actions ofertes en échange du reste de la compagnie, et demandé à ce que M. Glasenberg remplace M. Davis.
Les perspectives des marchés américains étaient également pessimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0.23%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.32% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.23%.
Des chiffres officiels avaient par ailleurs montré ce matin que la production industrielle de la France avait augmenté de manière inattendue en juillet, arrachant 0.2% après avoir stagné le mois précédent.
Les experts redoutaient pourtant à la voir fondre de 0.5% pour la période considérée.