Les Bourses européennes se maintiennent en terrain négatif cet après-midi, mais ont pu nuancer leurs pertes à la mi-séance, avec l'aide d'un rapport sur l'emploi qui tend à conforter les partisans d'une position souple au sein de la Fed.
Lisbonne s'affaisse encore de 2,4%, Francfort abandonne 1,6%, Madrid 1,5%, Amsterdam perd 1,1%, Bruxelles 0,9%, Londres 0,7%, Paris 0,5% et Milan moins de 0,1%. A New York, le Dow Jones et le Nasdaq cèdent près de 0,2%.
Le mois dernier, ce sont 209.000 emplois non agricoles qui ont été générés outre-Atlantique, alors que les économistes en anticipaient environ 230.000. Le taux de chômage a rebondi de 0,1 point d'un mois sur l'autre à 6,2%, là où le consensus tablait sur une stabilité à 6,1%.
'La faible progression des salaires déçoit et suggère que le creux du marché du travail demeure important, et donc que la Fed ne sera pas pressée de modifier significativement sa position à court terme', commente un économiste de Natixis.
Par ailleurs, le rythme de croissance du secteur manufacturier s'est avéré plus soutenu que prévu aux Etats-Unis en juillet, selon l'indice ISM qui a augmenté à 57,1 contre 55,3 le mois précédent, alors que les attentes se situaient autour de 56.
Ce chiffre contraste avec la situation dans la zone euro, où l'indice PMI manufacturier reste inchangé à 51,8 : le renforcement de la contraction en France compense en partie la poursuite de la croissance en Allemagne et en dehors du noyau franco-allemand.
L'indice fléchit d'ailleurs légèrement par rapport à son estimation flash (51,9), 'reflétant vraisemblablement l'intensification de la crise en Ukraine et la montée des inquiétudes qui en résulte', explique Chris Williamson, chief economist à Markit.
Côté valeurs, Adidas (XETRA:ADSGN) poursuit sa descente aux enfers et recule de 1,7% à 58,4 euros à Francfort, sous l'effet de dégradations de la part d'UBS et de Bryan Garnier de 'achat' à 'neutre', au lendemain de l'avertissement sur résultats de l'équipementier sportif.
A Paris, les opérateurs saluent les résultats d'AXA (PARIS:AXAF) (+2,4% à 17,6 euros) et de Natixis (PARIS:CNAT) (+1,8% à 4,9 euros), mais sanctionnent très lourdement les abaissements d'objectifs d'Arkema (PARIS:AKE) (-24% à 52,8 euros) et d'Areva (PARIS:AREVA) (-18,3% à 12,6 euros).
Lanterne rouge à Amsterdam, ArcelorMittal (AMS:ISPA) dévisse de 4,1% à 10,9 euros : le sidérurgiste a fait état d'un résultat trimestriel légèrement inférieur aux attentes, tout en se montrant positif sur la demande d'acier en Europe et aux Etats-Unis.
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