Investing.com - La semaine passée aura vu les options sur l'or battre des records quatre jours de suite, avant de faiblir après qu'une augmentation des marges que leur applique le CME Group ait poussé les investisseurs à liquider leurs positions afin d'engranger les plus-values.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour octobre se sont échangés à 1 747.65 USD de l'once à la clôture des échanges de vendredi, réalisant un bond de 3.9% sur la semaine, la sixième de progression d'affilée.
Ils avaient précédement culminé jeudi à 1 815.65 USD, éclipsant leur pic à 1 780.85 usd de la veille.
Les cours se sont envolés lundi, l'agence Standard & Poor's ayant décidé d'abaisser d'un cran son appréciation des obligations des Etats-Unis de AAA vers AA+ après la fermeture des marchés de vendredi.
Elle l'a par ailleurs maintenue sous une perspective négative, indiquant qu'elle pourrait récidiver d'ici 12 à 18 mois.
Cette manoeuvre a poussé les acteurs de marchés à éviter les positions les plus risquées, notamment les actions et les devises à haut rendement, pour s'en tenir aux refuges traditionnels comme le yen, le swissy et l'or.
Le métal jaune a encore progressé mardi après que la banque centrale américaine ait annoncé que son taux d'intérêt directeur resterait à son plus bas niveau de tous les temps, précisant que sa politique monétaire resterait assouplie jusqu'à ce que "la première moitié de l'année 2013 soit passée".
Elle a également rappelé qu'elle "étudiait la gamme d'outils à sa disposition pour renforcer la reprise économique dans un contexte de stabilité des prix" et qu'elle était prête à s'en servir "si nécessaire".
Ces déclarations ont alimenté les rumeurs selon lesquelles la banque centrale américaine pourrait déclencher une troisième série d'assouplissements monétaires, après que la seconde ait pris fin en juin.
Le compte-rendu de cette réunion sera publié le 30 août et offrira une analyse plus poussée du débat d'orientation de la politique monétaire, tandis que Ben Bernanke, son président, prendra la parole lors de son séminaire annuel sur le sujet, le 26 août à Jackson Hole, Wyoming.
Le goût pour le risque a fondu mercredi alors que planait le spectre d'une extension des problèmes de suredettement au secteur bancaire de la zone euro, les bruits évoquant une rétrogradation des bons du trésor français entraînant des doutes sur la santé des plus gros prêteurs du pays, notamment la Société Générale.
Les cours ont passé le lendemain un seuil psychologique à 1 800 USD l'once, avant de retomber suite à l'annonce par le CME Group, opérateur de la Comex, du gonflement de 22% du montant des liquidités devant être déposées afin d'acquérir des positions spéculatives.
Ces marges initiales sont donc passées de 6 075 à 7 425 USD par contrat, excluant les petits investisseurs hors du marché aurifère par l'augmentation du coût de l'établissement des contrats.
Celles pour la couverture des risques ont elles aussi bondi de 22%, s'envolant de 4 500 à 5 500 USD.
Un certain nombre de banques d'affaires avaient revu à la hausse leurs prévisions pour les prix de l'or du reste de l'année en début de semaine, notamment JP Morgan déclarant s'attendre à les voir s'élever jusqu'à 2 500 USD de l'once d'ici fin 2011.
Les futures sur l'argent pour septembre ont par ailleurs grignoté 0.58% pour grimper à 39.11 USD de l'once, et celles sur le cuivre à échéance identique ont dérapé de 1.35% pour se retrouver à 4.002 USD la livre dans le même temps.
L'attention des observateurs sera concentrée la semaine prochaine sur les chiffres préliminaires de l'inflation au détail américaine, mais aussi sur la rencontre de mardi entre Angela Merkel, la chancelière allemande, et son homologue français.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour octobre se sont échangés à 1 747.65 USD de l'once à la clôture des échanges de vendredi, réalisant un bond de 3.9% sur la semaine, la sixième de progression d'affilée.
Ils avaient précédement culminé jeudi à 1 815.65 USD, éclipsant leur pic à 1 780.85 usd de la veille.
Les cours se sont envolés lundi, l'agence Standard & Poor's ayant décidé d'abaisser d'un cran son appréciation des obligations des Etats-Unis de AAA vers AA+ après la fermeture des marchés de vendredi.
Elle l'a par ailleurs maintenue sous une perspective négative, indiquant qu'elle pourrait récidiver d'ici 12 à 18 mois.
Cette manoeuvre a poussé les acteurs de marchés à éviter les positions les plus risquées, notamment les actions et les devises à haut rendement, pour s'en tenir aux refuges traditionnels comme le yen, le swissy et l'or.
Le métal jaune a encore progressé mardi après que la banque centrale américaine ait annoncé que son taux d'intérêt directeur resterait à son plus bas niveau de tous les temps, précisant que sa politique monétaire resterait assouplie jusqu'à ce que "la première moitié de l'année 2013 soit passée".
Elle a également rappelé qu'elle "étudiait la gamme d'outils à sa disposition pour renforcer la reprise économique dans un contexte de stabilité des prix" et qu'elle était prête à s'en servir "si nécessaire".
Ces déclarations ont alimenté les rumeurs selon lesquelles la banque centrale américaine pourrait déclencher une troisième série d'assouplissements monétaires, après que la seconde ait pris fin en juin.
Le compte-rendu de cette réunion sera publié le 30 août et offrira une analyse plus poussée du débat d'orientation de la politique monétaire, tandis que Ben Bernanke, son président, prendra la parole lors de son séminaire annuel sur le sujet, le 26 août à Jackson Hole, Wyoming.
Le goût pour le risque a fondu mercredi alors que planait le spectre d'une extension des problèmes de suredettement au secteur bancaire de la zone euro, les bruits évoquant une rétrogradation des bons du trésor français entraînant des doutes sur la santé des plus gros prêteurs du pays, notamment la Société Générale.
Les cours ont passé le lendemain un seuil psychologique à 1 800 USD l'once, avant de retomber suite à l'annonce par le CME Group, opérateur de la Comex, du gonflement de 22% du montant des liquidités devant être déposées afin d'acquérir des positions spéculatives.
Ces marges initiales sont donc passées de 6 075 à 7 425 USD par contrat, excluant les petits investisseurs hors du marché aurifère par l'augmentation du coût de l'établissement des contrats.
Celles pour la couverture des risques ont elles aussi bondi de 22%, s'envolant de 4 500 à 5 500 USD.
Un certain nombre de banques d'affaires avaient revu à la hausse leurs prévisions pour les prix de l'or du reste de l'année en début de semaine, notamment JP Morgan déclarant s'attendre à les voir s'élever jusqu'à 2 500 USD de l'once d'ici fin 2011.
Les futures sur l'argent pour septembre ont par ailleurs grignoté 0.58% pour grimper à 39.11 USD de l'once, et celles sur le cuivre à échéance identique ont dérapé de 1.35% pour se retrouver à 4.002 USD la livre dans le même temps.
L'attention des observateurs sera concentrée la semaine prochaine sur les chiffres préliminaires de l'inflation au détail américaine, mais aussi sur la rencontre de mardi entre Angela Merkel, la chancelière allemande, et son homologue français.