Investing.com - La semaine écoulée aura vu les options sur l'or battre des records trois jours de suite, les craintes concernant la reprise économique américaine et le spectre de la contamination de la zone euro par la crise de la dette stimulant la demande pour les valeurs sûres.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour octobre se sont échangés à 1 664.85 USD à la clôture des marchés de vendredi, bondissant de 2.6% sur la semaine, constituant leur cinquième avancée hebdomadaire d'affilée.
Ils avaient précédement culminé jeudi à 1 683.45 USD, éclipsant leur précédent pic historique à 1 674.15 USD de mercredi.
Dix des dix-huit dernières journées de cotation les ont vus surpasser leurs sommets.
Le département d'état au travail des Etats-Unis par ailleurs annoncé vendredi que le nombre des salariés hors agriculture du pays avait augmenté de 117 000 en juillet au lieu des seulement 95 000 attendus, tandis que les 18 000 supplémentaires préalablement estimés du mois précédent étaient révisés à la hausse, se montant à 46 000.
Le taux de chômage a par ailleurs connu une régression de 9.2 vers 9.1% dans le même temps, sa première en quatre mois.
La bonne surprise des chiffres de l'emploi a apaisé l'angoisse d'une perte de vitesse de la relance américaine, qui avait été ravivée la semaine précédente par une série de résultats décevants laissant craindre une récession à double tranchant.
La banque d'affaires Goldman Sachs, une des plus influentes de Wall Street, a déclaré vendredi qu'il y avait une chance sur trois pour que les Etats-Unis subissent une récession en raison de l'aggravation de la crise européenne, du possible échec de l'extension des réductions d'impôts liées à l'emploi et du chômage élevé.
La hausse en cours de semaine des dividendes des obligations italiennes et espagnoles vers des niveaux jamais vus depuis l'introduction de l'euro ont ravivé le spectre d'une extension de la crise de la dette souveraine de la zone euro vers les troisième et quatrième plus grosses économies de la région.
L'or est souvent considéré comme une monnaie alternative en cas d'incertitude économique, et comme une protection contre les risques financiers.
Les futures sur l'argent pour septembre ont par ailleurs plongé de 2.7% pour sombrer à 38.37 USD de l'once, leur pire niveau en trois semaines, et celles sur le cuivre à échéance identique ont dégringolé de 8.4% pour s'effondrer à 4.119 USD la livre dans le même temps, leur prix le plus bas depuis le 28 juin.
L'agence Standard & Poor's a abaissé d'un cran sa notation monétaire des Etats-Unis de AAA vers AA+ après la fermeture des marchés de vendredi, tout en la maintenant sous une perspective négative, laissant à penser qu'elle pourrait recommencer d'ici 12 à 18 mois.
Elle a en effet déclaré que l'accord de remontée du plafond d'endettement adopté par les élus, destiné à diminuer le déficit fédéral d'environ 2.1 billions sur une décennie, n'allait pas assez loin, et que "la gouvernance et les orientations politiques américaines deviennent moins stables, moins effectives et moins prévisibles que pensé auparavant".
La semaine prochaine permettra d'observer les premières réactions des places boursières à la dégradation historique de la dette américaine. Les acteurs de marchés prêteront par ailleurs une attention soutenue à l'annonce mardi du taux de la Réserve Fédérale et à son communiqué sur la politique monétaire, afin de tenter d'y déceler des indices d'un futur assouplissement.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour octobre se sont échangés à 1 664.85 USD à la clôture des marchés de vendredi, bondissant de 2.6% sur la semaine, constituant leur cinquième avancée hebdomadaire d'affilée.
Ils avaient précédement culminé jeudi à 1 683.45 USD, éclipsant leur précédent pic historique à 1 674.15 USD de mercredi.
Dix des dix-huit dernières journées de cotation les ont vus surpasser leurs sommets.
Le département d'état au travail des Etats-Unis par ailleurs annoncé vendredi que le nombre des salariés hors agriculture du pays avait augmenté de 117 000 en juillet au lieu des seulement 95 000 attendus, tandis que les 18 000 supplémentaires préalablement estimés du mois précédent étaient révisés à la hausse, se montant à 46 000.
Le taux de chômage a par ailleurs connu une régression de 9.2 vers 9.1% dans le même temps, sa première en quatre mois.
La bonne surprise des chiffres de l'emploi a apaisé l'angoisse d'une perte de vitesse de la relance américaine, qui avait été ravivée la semaine précédente par une série de résultats décevants laissant craindre une récession à double tranchant.
La banque d'affaires Goldman Sachs, une des plus influentes de Wall Street, a déclaré vendredi qu'il y avait une chance sur trois pour que les Etats-Unis subissent une récession en raison de l'aggravation de la crise européenne, du possible échec de l'extension des réductions d'impôts liées à l'emploi et du chômage élevé.
La hausse en cours de semaine des dividendes des obligations italiennes et espagnoles vers des niveaux jamais vus depuis l'introduction de l'euro ont ravivé le spectre d'une extension de la crise de la dette souveraine de la zone euro vers les troisième et quatrième plus grosses économies de la région.
L'or est souvent considéré comme une monnaie alternative en cas d'incertitude économique, et comme une protection contre les risques financiers.
Les futures sur l'argent pour septembre ont par ailleurs plongé de 2.7% pour sombrer à 38.37 USD de l'once, leur pire niveau en trois semaines, et celles sur le cuivre à échéance identique ont dégringolé de 8.4% pour s'effondrer à 4.119 USD la livre dans le même temps, leur prix le plus bas depuis le 28 juin.
L'agence Standard & Poor's a abaissé d'un cran sa notation monétaire des Etats-Unis de AAA vers AA+ après la fermeture des marchés de vendredi, tout en la maintenant sous une perspective négative, laissant à penser qu'elle pourrait recommencer d'ici 12 à 18 mois.
Elle a en effet déclaré que l'accord de remontée du plafond d'endettement adopté par les élus, destiné à diminuer le déficit fédéral d'environ 2.1 billions sur une décennie, n'allait pas assez loin, et que "la gouvernance et les orientations politiques américaines deviennent moins stables, moins effectives et moins prévisibles que pensé auparavant".
La semaine prochaine permettra d'observer les premières réactions des places boursières à la dégradation historique de la dette américaine. Les acteurs de marchés prêteront par ailleurs une attention soutenue à l'annonce mardi du taux de la Réserve Fédérale et à son communiqué sur la politique monétaire, afin de tenter d'y déceler des indices d'un futur assouplissement.