Au terme du premier fixing de ce mercredi sur le marché de Londres, l'once d'or cotait 1.252,4 dollars (+ 11,4 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.101,6 euros (+ 9 euros).
Consécutif au rapport décevant sur l'emploi de mai publié vendredi et aux dernières déclarations d'officiels de la Fed, dont sa présidente Janet Yellen en tête, le recul du dollar face à ses grandes contreparties tend à soutenir le cours de l'or. En effet, le billet vert est la principale devise de référence pour l'or, et - un peu comme pour le pétrole - la baisse du dollar tend à faire monter l'once (en dollars) d'autant.
De plus, la taux d'intérêt à long terme repartent vers le bas aux Etats-Unis, sous 1,72% pour le rendement de l'emprunt d'Etat américain à dix ans pour l'heure, contre 1,85% environ fin mai. Ce qui tend à jouer en faveur de l'or, dont par définition le rendement est nul (0%).
Autre facteur de pessimisme pouvant soutenir la valeur refuge : la Banque mondiale a abaissé ses prévisions de croissance du PIB mondial à 2,4% cette année, en raison d'une croissance atone des économies développées, de la faiblesse des prix des matières premières et de la détérioration des échanges commerciaux, commente Aurel BGC ce matin. 'Elle se montre plus pessimiste quant à l'année prochaine', soulignent de leur côté les analystes Matières premières de Commerzbank (DE:CBKG).
Signalons enfin que l'appétit des investisseurs pour le métal jaune semble toujours solide : stable hier soir à 881,1 tonnes, l'encours du premier ETF aurifère au monde, le SPDR Gold Shares, soit pratiquement son plus haut niveau de l'année.
EG
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Consécutif au rapport décevant sur l'emploi de mai publié vendredi et aux dernières déclarations d'officiels de la Fed, dont sa présidente Janet Yellen en tête, le recul du dollar face à ses grandes contreparties tend à soutenir le cours de l'or. En effet, le billet vert est la principale devise de référence pour l'or, et - un peu comme pour le pétrole - la baisse du dollar tend à faire monter l'once (en dollars) d'autant.
De plus, la taux d'intérêt à long terme repartent vers le bas aux Etats-Unis, sous 1,72% pour le rendement de l'emprunt d'Etat américain à dix ans pour l'heure, contre 1,85% environ fin mai. Ce qui tend à jouer en faveur de l'or, dont par définition le rendement est nul (0%).
Autre facteur de pessimisme pouvant soutenir la valeur refuge : la Banque mondiale a abaissé ses prévisions de croissance du PIB mondial à 2,4% cette année, en raison d'une croissance atone des économies développées, de la faiblesse des prix des matières premières et de la détérioration des échanges commerciaux, commente Aurel BGC ce matin. 'Elle se montre plus pessimiste quant à l'année prochaine', soulignent de leur côté les analystes Matières premières de Commerzbank (DE:CBKG).
Signalons enfin que l'appétit des investisseurs pour le métal jaune semble toujours solide : stable hier soir à 881,1 tonnes, l'encours du premier ETF aurifère au monde, le SPDR Gold Shares, soit pratiquement son plus haut niveau de l'année.
EG
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.