Mardi midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en décembre grappillait 0,2% à 51,6 dollars, le WTI américain de même livraison gagnant 0,4% à 50,7 dollars.
Les deux barils de référence ont marqué de nouveaux records annuels ces dix derniers jours dans l'anticipation de voire l'Opep redevenir un cartel pétrolier. En effet, l'organisation internationale de Vienne a affiché son intention de rétablir ses quotas de production (à 32,5-33 millions de barils/jour), qui plus est à un niveau inférieur à leur production effective du moment.
Dorénavant, les opérateurs attendent les modalités par lesquelles l'Opep concrétisera son annonce. Ce qui pourrait durer jusqu'à la fin du mois de novembre.
Les analystes Matières premières de Commerzbank (DE:CBKG) constatent que l'extension de l'accord de l'Opep à la Russie ne semble décidément pas facile. Si des discussions sont évoquées par les agences de presse, elles traînent et les spécialistes peinent à voir comment elles pourraient aboutir, y compris au sein de l'Opep elle-même.
En effet, ajoute Commerzbank, en admettant que la Russie accepte de 'geler' sa production, proche de ses records, la partie s'annonce tendue au sein de l'Opep et de ses 14 membres : l'Irak, la Libye, le Nigeria, le Venezuela et l'Iran demandent à être exemptés de mesures de réduction de leurs productions. A suivre.
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